jeudi 28 juillet 2011 par AIP

Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Dr Allah Kouadio Rémi a visité mercredi le parc national du Banco, sis au c?ur d'Abidjan.

"Après ce que nous venons de voir, la situation n'est pas désespérée. Elle est particulièrement réversible. Nous pensons que d'ici quelques années, nous aurons des parcs et des réserves dont nous serons fiers", a déclaré le ministre à l'issue de la visite.

Allah Kouadio Rémi a fait observer que les eaux de ruissellement, issues de ce bassin situé au nord du parc, traversent ce ''poumon vert d'Abidjan'', causant des dégâts importants sur les ressources naturelles de ce massif forestier qui absorbe environ 34000 t de gaz carbonique par an, 104000 à 270000 t de poussière par an et rejette 68000 t d'oxygène dans l'atmosphère.

Il a souligné que ces eaux qui sont à l'origine de l'immersion de l'autoroute du nord et de l'ensablement de la baie du Banco, à chaque saison de pluie. Pour lui, il est urgent de traiter ce problème en amont avec la plus grande célérité et ce, conformément aux injonctions du gouvernement.

Les équipes techniques mises en place devront présenter, dans les meilleurs délais, des solutions idoines au gouvernement pour résorber définitivement ce phénomène, a-t-il noté, indiquant avoir "en vision la restauration de nos parcs et réserves".

Le directeur général de l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le colonel Lambert Kahiba a de son côté précisé que ''le parc de Banco, d'environ 3374 ha, vitrine de la conservation de la diversité biologique de la Côte d'Ivoire, est d'une importance environnementale, scientifique, économique et sociale avérée''.

Avec environ 800 espèces d'arbres de toutes les zones tropicales du monde et 600 ha de forêt primaire, une école forestière (actuellement délocalisée à Bingerville), le parc du Banco bénéficie de l'appui de plusieurs structures dont l'Ambassade du Japon.

(AIP)

cmas

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