jeudi 18 aot 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Le président du Rassemblement Pour la Paix (RPP), anciennement président du Conseil Economique et Social (CES), est arrivé hier mercredi 17 août 2011, à l'aéroport d'Abidjan, après une absence de deux mois. A sa descente d'avion, il a délivré un bref message qui s'adressait surtout aux nouvelles autorités politiques.

Fologo a soutenu qu'il fait aujourd'hui, partie des doyens de la politique ivoirienne après environ 35 années de travail dans les affaires publiques auprès des Présidents Houphouët, Bédié, Gbagbo et maintenant Ouattara : Nous sommes de ceux qui pensent que, quel que soit le Président, quelles que soient les difficultés, il faut se donner la main pour construire la Côte d'Ivoire, a-t-il indiqué. Pour lui, il n'y a pas de problèmes sans solutions, pourvu qu'on soit patient, tolérant, avec un c?ur ouvert. J'ai pensé qu'après 35 années de vie publique, il me fallait aller me reposer un peu. Je suis donc parti quelque temps en Afrique, puis en Europe, a-t-il justifié, concernant son absence du pays. Le président Fologo a dit toute sa joie de retrouver sa patrie, pour se joindre à tous ceux qui veulent la réconciliation, à tous ceux qui veulent le vivre ensemble, et à tous ceux qui veulent se sacrifier, se donner pour que la Côte d'Ivoire avance. Il a insisté sur le fait que son avenir est derrière lui. Ce qui le préoccupe aujourd'hui, c'est l'avenir de son pays. A savoir, l'avenir des jeunes. C'est pourquoi, il exhorte à ce que tout soit mis en ?uvre, au-delà des orgueils, au-delà des intérêts personnels, pour remettre la Côte d'Ivoire à sa place. En ce qui me concerne, pour le peu de force qui me reste, je suis prêt à jouer ce rôle là partout où je serai, même sans rien, a affirmé le président sortant du CES. Qui explique que son expérience dans la gestion de la jeunesse, en tant qu'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports plaide pour lui, pour une relation fusionnelle et véridique avec les jeunes. Son seul souhait, c'est que la Côte d'Ivoire retrouve sa place d'antan, et même au-delà, car des pays qui étaient bien en arrière, nous ont aujourd'hui rattrapés, voire dépassé. Il faut que nous soyons vraiment pénétrés de ce désir de vivre ensemble. Nous souhaitons tous que les autorités actuelles pardonnent et organisent la réconciliation et fassent en sorte que tous les fils de ce pays à l'intérieur comme à l'extérieur, reviennent et ensemble, construisent la Côte d'Ivoire autour des autorités. C'est mon v?u que je vais m'efforcer de réaliser, a-t-il conclu.
Olivier Guédé

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