lundi 22 aout 2011 par Nord-Sud

Après neuf ans de suspension de ses activités à Bouaké, le bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida) marque son retour dans la capitale de la paix. Avec l'ouverture, samedi dernier, d'une antenne régionale située dans l'enceinte du centre culturel Jacques Aka. Nous sommes à Bouaké pour la reprise effective des activités du Burida , a signalé le directeur général du Burida, Florent Michel Assiélou. Le Burida, a-t-il fait remarquer, ne vient pas pour faire de la répression. Nous venons pour dire que nous reprenons nos activités. Et comme il y a des ?uvres de l'esprit qui sont utilisées ici, (espaces sonorisés, bars, maquis, restaurants, hôtels, cybers café), il est bon, maintenant, qu'on puisse payer les redevances issues des ?uvres de l'esprit , a-t-il indiqué. De ce fait, il a prévenu qu'il y aura une phase de sensibilisation et que la répression ne sera envisagée qu'en dernier recours. Ce n'est pas normal qu'on fasse du porte-à-porte ou un S.O.S pour aider les artistes quand ils sont malades, alors qu'on leur doit de l'argent , a décrié le patron de la maison orange qui pense que, par cet acte, on peut sortir les créateurs de la précarité. Le Dg entend faire de Bouaké la deuxième capitale du Burida après Abidjan. Et les artistes pourront venir y percevoir leurs dus. Pour ce redémarrage, ce sont des tarifs forfaitaires que payeront les consommateurs des ?uvres de l'esprit. Ce, jusqu'à la fin de l'année 2011. Sieur Amani Yao a été présenté comme le chef de l'antenne régionale de Bouaké.

Denis Koné à Bouaké

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