mardi 23 aout 2011 par Notre Voie

Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 août dernier, entre 3h et 4h du matin, Akobé Constant, enseignant et son épouse ont été braqués par des éléments des FRCI. Cette même nuit, une autre cour a été attaquée par les mêmes braqueurs. L'un d'eux, surnomme ''jumeau'', a demandé le numéro de téléphone de l'une de leurs victimes qui est une jeune fille. Pour s'assurer que le numéro donné est réel, il a tenté de joindre la fille. Celle-ci a enregistré le numéro du braqueur qui a promis de revenir lui rendre visite. Le lendemain, lorsque cet élément des FRCI est revenu chercher la fille, elle a alerté ses parents qui ont, à leur tour, saisi la famille Akobé. Ils ont mis la main sur le malfrat et l'ont conduit au commissariat du 17e arrondissement de police de Niangon à droite. Arrivé là-bas, il a déclaré qu'il fait partie des éléments des FRCI d'Abobo mais a ajouté qu'il ne répondra aux questions qu'à la seule condition que son chef soit présent. Lequel chef, saisi, a présenté des excuses à son homologue du 17e arrondissement. Il a demandé que le dossier lui soit confié afin qu'il mène des enquêtes pour démasquer tous les auteurs des braquages perpétrés à Niangon-Lokoa. Il a demandé aux victimes de ces vols d'évaluer tout ce qu'elles ont perdu en vue d'une restitution. Le voleur, de son côté, a révélé qu'ils sont au nombre de huit personnes qui ont braqué dans ce village.

Une correspondance de
Emile Kian

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