mercredi 7 septembre 2011 par Tam-Tam d'Afrique

L'Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf) a organisé vendredi dernier, une conférence publique autour du thème : Ecocité, quels enjeux pour la Côte d'Ivoire . Et cela, pour rester dans le ton du sommet mondial de l'Ecocité qui se tient à Montréal au Canada sur les personnes, l'écologie, l'urbanisme, etc. A la salle de conférences de l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvicoci), devenue exigue pour la circonstance, c'est l'inspecteur général de l'environnement Zabi Soko Guillaume qui a expliqué les enjeux de l'Ecocité dans le pays, à la suite de la Directrice Générale de l'Aicf, Mme Constance Yaï qui a défini le concept de l'Ecocité comme la reconstruction de la ville, afin qu'elle s'harmonise mieux aux personnes qui y vivent pour que l'écologie soit au c?ur de son développement, et que son urbanité reflète le dynamisme communautaire, institutionnel et commercial qui vibre en son sein. C'est aussi et surtout la promotion de l'urbanisme écologique, pour ainsi tendre vers la ville durable ou la cité écologique, a expliqué l'inspecteur Zabi. Pour ce faire, indique M. Zabi, il convient de respecter le plan directeur d'urbanisme de la ville, afin que soient tout aussi assurées, les trois fonctions clés de la ville qui sont : économique, sociale, environnementale ou écologique. C'est assurément le non respect de celles-ci qui entraîne les difficultés de fonctionnement des villes, soutient-il. A cet effet, il a conseillé aux maires l'élaboration du profil environnemental de leurs cités. C'est-à-dire l'étude définissant l'organisation des espaces et autres domaines appropriés aux différentes fonctions de la ville, dont celle portant sur les activités économiques. En cela, les communes de Grand-¬Bassam, Taabo et Rubino sont des exemples à citer. L'Ecocité, c'est aussi l'adoption de dispositions permettant de lutter contre les changements climatiques, a révélé l'inspecteur Zabi. Aussi, a-t-il vivement invité les uns et les autres à contribuer à la préservation du Parc national du Banco parce qu'il contribue de façon notable, à la réduction de la pollution par l'absorption de plus de 34.000 tonnes de gaz carbonique émis annuellement et restitue plus de 60.000 tonnes d'oxygène pour la même période. C'est également cette réserve forestière qui garantit à la ville d'Abidjan 40% de son approvisionnement en eau potable. L'Ecocité passe aussi par l'écomobilité qui est la facilitation de la circulation en respectant le Code de la route. Tout comme elle passe par l'adressage des rues, la valorisation des patrimoines culturels et historiques, ainsi que l'usage des matériaux de construction différents de l'amiante qui est hautement toxique pour préserver la santé des habitants de la cité, etc. Au total, déclare le conférencier, la ville durable ou l'Ecocité est aussi la voie à emprunter pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

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