jeudi 15 septembre 2011 par Nord-Sud

La crise post-électorale a eu un réel impact sur l'école. Toutefois, à en croire le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, elle ne va aucunement agir sur le Brevet de technicien supérieur. Selon Cissé Bacongo, l'année a pu être sauvée. Les conditions de cours post-crise n'ont pas entaché la qualité du Bts, cette année. Le patronat n'a donc pas à s'en faire quant au niveau des futurs diplômés. En effet, les cours ont débuté le 17 mai et prendront fin le 17 septembre prochain. Et, du lundi au vendredi de 08 h à 12 h et de 14h à 18 h et les samedis de 08 à 12 h, les étudiants en deuxième année de Bts ont suivi les cours. Les heures de cours annuelles répondent aux normes de l'Unesco (entre 600 et 700 heures). Il l'a confié au cours d'une conférence de presse à l'Ecole normale supérieur (ENS), hier. Cette année, ce sont 31 975 candidats contre 38 065 qui vont prendre part à cet examen d'Etat qui a été institué depuis 1974. Le conférencier note que depuis 2005, compte tenu des critiques à tort ou à raison autour de l'organisation du Bts, plusieurs réformes ont été faites dont la réduction du nombre de filières de 52 à 33 et la mise en place d'un manuel de procédure pour l'organisation de l'examen. Au niveau des fraudes, le ministre note que de nombreuses dispositions ont été prises. Depuis la salle d'examen jusqu'à la saisie des noms des admis en passant par la correction. Et, le manuel de procédure qui définit clairement toutes les étapes de l'organisation, qui identifie tous les acteurs, qui clarifie les rôles et qui explicite toutes les procédures participe à la crédibilité du Bts. Aux candidats, Cissé Bacongo s'est voulu clair :  toutes les mesures visent à organiser un examen de qualité. N'oubliez pas que seul le travail paie. Tout autre chemin ne serait que pure aventure périlleuse dans le contexte actuel .
Adélaïde Konin

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