jeudi 15 septembre 2011 par L'expression

La présidente de la Fondation panafricaine Ki-Yi, Wêrê-wêrê Liking, revendique une place de choix pour la culture dans la reconstruction d'une Côte d'Ivoire nouvelle. Le samedi 10 septembre au cours d'une conférence de presse au siège de la fondation à la Riviera 2, la patronne du village Ki-Yi a pointé du doigt la méconnaissance des apports culturels dans l'édification de la société. Nous avons mené trop de combats inutiles par carence culturelle.

Il faut désormais combattre cette carence en élargissant la conscience culturelle. Prenons par exemple le cas de tous ces meubles de bureau qui seront remplacés dans nos administrations après les pillages de la crise post-électorale. Les décideurs, au lieu de mettre ces fonds à la disposition de nos artisans pour la confection de ces meubles, vont plutôt chercher à acquérir des meubles plus chers dans les grands magasins, a-t-elle expliqué.

Avant de dresser le bilan des activités du village Ki-Yi et d'annoncer les grandes lignes de la future rentrée culturelle du centre. Wêrê-wêrê Liking a par ailleurs plaidé pour la recherche d'une solution rapide au problème de recasement du centre qui sera touché par les travaux de construction de l'échangeur du rond-point de la Riviera 2. Le Directeur de cabinet adjoint du ministre de la Culture et de la francophonie, Alain Tailly, a affirmé avoir pris bonne note de ces doléances. Je suis moi aussi un produit du village Ki-Yi. J'ai été profondément touché par vos témoignages. Le ministre Bandama Maurice, qui est un des nôtres, le sera autant, a-t-il indiqué, ajoutant que le ministre de la Culture fera des efforts pour satisfaire ces doléances autant que le budget alloué à son département le permet.

Fofana Ali

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