samedi 24 septembre 2011 par RFI

La taxe sur les transactions financières continue de faire débat parmi les pays du G20. La France et l'Allemagne, favorables à l'adoption de cette taxe, l'ont évoqué vendredi 23 septembre 2011 à Washington, à l'occasion du G20 développement, qui s'est tenu en marge des Assemblée annuelles du FMI. Plusieurs pays y sont résolument hostiles. Mais la France espère malgré tout parvenir à un accord d'ici au G20 de Cannes en novembre prochain.
Avec notre envoyé spécial à Washington

Taxer les transactions financière pour soutenir les pays pauvres. L'idée défendue depuis des années par les ONG et les altermondialistes commence timidement à s'imposer sur la scène internationale. Il en a été question en tous cas pour la première fois au sein du G20, à l'initiative de la France, malgré les réticences de plusieurs pays, à commencer par les Etats-Unis.

Henri de Raincourt, le ministre français de la Coopération, se dit convaincu de l'utilité de cette taxation : Si aujourd'hui, on appliquait une taxe à un taux de 0,05, ça rapporterait annuellement de l'ordre de 30 milliards de dollars. Je cite ce chiffre parce que la scolarisation de tous les enfants d'Afrique par an, cela coûte 16 milliards. On est gagnant à tous les coups. Ce n'est pas comme au loto. On gagne à tous les coups

Pour faire avance le dossier, la France veut parvenir à un accord de principe d'ici au G20 de Cannes. Il s'agirait alors pour un groupe pionnier de pays, d'instaurer la taxation sans attendre le soutien de l'ensemble des pays riches ou émergeants.

Pour l'heure, le gouvernement français affirme avoir reçu le soutien du Brésil, du Japon et de plusieurs pays européens.
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