lundi 3 octobre 2011 par Le Patriote

Les dirigeants du Front Populaire Ivoirien, l'ancien parti aux commandes, étaient le jeudi dernier, à la Présidence de la République, siège du pouvoir. Le Président Alassane Ouattara a donné suite à leur requête et les as reçus à bras ouverts, en toute fraternité. Mieux, il a pris de son temps pour les écouter, sans écourter leur discours. Dans son souci de revoir les Ivoiriens vivre ensemble , dans la paix et dans la réconciliation, le Chef de l'Etat ne pouvait avoir meilleure posture que celle-là. Mais à voir le comportement de la délégation conduite par Laurent Dona Fologo, on se demande bien si le Président a bien fait de recevoir ces hôtes d'un commerce bien difficile et sacrément révoltant. Comment peut-on demander à rencontrer le premier des Ivoiriens, pour soumettre des revendications et refuser par la même occasion, la collation qu'il vous offre ? Pour ceux qui ne le savent pas, les émissaires de la refondation ont refusé carrément de prendre part au cocktail que le Président Ouattara avait prévu pour eux. Nos amis socialistes croyaient sans doute donner dans la bravoure et le courage. A la vérité, ils ont montré qu'ils sont des gens sans culture, irrespectueux de l'autorité. Plus grave, ils affichent clairement qu'ils ne sont pas dans la disposition d'esprit à ouvrir les négociations et à s'inscrire dans la dynamique de paix et de concorde qui berce en ce moment notre pays. Pour tout dire, ces gens manquent d'éducation, ils sont inutilement arrogants. Leur attitude est tout de même révélatrice d'un état d'âme. Habitués au fétichisme et au malachisme , ils entendent transposer leurs incantations maléfiques sur les autres. N'attendons pas d'eux qu'ils aient le profil bas ! Ils portent l'arrogance et le mépris comme des tares congénitales. On se rappelle que leur grand chef avait eu une posture déconcertante en 1990 devant Houphouët Boigny et en 1993, il avait croisé les jambes, signe d'irrévérence, lors de la présentation de ses condoléances au lendemain de la disparition du premier président ivoirien. Le fait n'est donc pas nouveau et en rajoute à l'insincérité des refondateurs qui veulent aller à la réconciliation, avec le discours et les méthodes de la guerre
Bakary Nimaga

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