lundi 3 octobre 2011 par Nord-Sud

Le sang a failli couler, samedi dernier, à Sokourala, à 20 km de Biankouma sur la route de Sipilou. Et pour cause. La jeunesse du village s'est révoltée contre les allogènes qui occupent leurs terres. Tout est parti de la crise post-électorale où les jeunes ont quitté le village pour se réfugier en ville. C'est depuis lors qu'ils ont fui leurs plantations compte tenu de la crise et ces terres ont été occupées puis vendues par un certain Talbi. Le retour de la paix aidant, les jeunes sont revenus au village. Ils ont été mis devant le fait accompli. Ce qui a provoqué la révolte des jeunes gens, ce week-end. Ceux-ci réclamaient leurs plantations vendues aux allogènes par l'individu en question. Ce dernier n'a délivré aucun document aux acquéreurs. Il est porté disparu. N'eût été la présence du sous-préfet de Biankouma, Louis Gustave Lebaoto et son sens de médiateur entre les parties, le pire se serait produit. Joint au téléphone, le chef du village, Diomandé Vassouleymane Prince dit être très préoccupé par ce problème depuis pratiquement 5 ans.  Depuis le début de la crise, certains frères sont venus nous aider à résoudre nos problèmes. Et, ils ont profité pour nous arracher nos plantations. Après plusieurs médiations, ils refusent de nous remettre nos champs. Nous avons saisi les autorités compétentes pour qu'une solution soit trouvée le plus rapidement possible. Ce qui s'est passé, hier, est une petite démonstration que les jeunes ont montrée. Je souhaite que le chef de l'Etat que nous comptons rencontrer nous aide à trouver une solution au problème de Sokourala. Surtout que nous avons plusieurs cadres dont le colonel Vagondo Diomandé, commandant du Gspr. Notre souci majeur est de trouver une solution rapide au problème de terres à Sokourala , a insisté le chef du village. C'est sur instruction de l'état-major général des armées que l'ordre a été établi.
Bahi K.

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