Les médias ivoiriens face aux défis de la reconstruction post-crise : Rôle du Synapp-ci , tel a été le thème de la rentrée syndicale du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d'Ivoire (Synapp-ci). C'était le mardi 4 octobre 2011, la maison de la presse au Plateau. Personne ne fera notre bonheur à notre place. La situation est d'une gravité qu'elle appelle de la part de tous les professionnels de la presse, à une réaction concertée et urgente , a souligné Guillaume Gbato, secrétaire général du Synapp-ci. Le parrain de la cérémonie, Boga Dago Elie, secrétaire général par intérim de la Confédération Dignité, a déploré la triste situation. Avant de faire remarquer : Vous avez un problème car c'est vous qui faites la promotion du travail et vous n'avez pas un travail décent. C'est l'homme qui fait appliquer la loi en forçant son statut. Le syndicalisme est un art et sans syndicat, il n'y a pas d'évolution. Alors, battez-vous pour gagner la bataille d'opinion. Bien avant d'inviter à la prise de conscience collective, le secrétaire général du Synapp-ci, Guillaume Gbato, dans ses propos liminaires, a rappelé la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de la presse. Pour ce dernier, on assiste depuis un certains temps à la floraison de titres sur le marché. Et ce, malgré les conditions de vie et de travail des journalistes. Créant du coup des blocs antagonistes qui ont souvent maille à partir avec l'instance de régulation, le Conseil national de la presse. A ces difficultés s'ajoutent, selon Guillaume Gbato, les ?'salaires de misère'' reçus par les journalistes et l'incarcération de près d'une dizaine de journalistes dans des conditions quasi mystérieuses . Nonobstant ce triste tableau, le secrétaire général du Synapp-ci apprécie, à sa juste valeur, les différents soutiens et l'appui du FSDP (Fonds de Soutien et de Développement à la Presse). Pour poursuivre le combat de l'amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes, Guillaume Gbato a promis faire le tour des rédactions la semaine prochaine.
Larissa G