vendredi 7 octobre 2011 par Nord-Sud

Elle ne l'a peut-être pas déclaré expressément, mais c'est tout comme. Gbagbo ou rien!'', ainsi pourraient se résumer les conditions de la direction intérimaire Front populaire ivoirien (Fpi), réuni, hier, au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), à Cocody.  Le comité central recommande au secrétariat général, la plus haute vigilance militante au cours des discussions en accordant la priorité à la libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse et de son fils, du président du parti Pascal Affi N'guessan et de tous les détenus civils et militaires, au retour des exilés, à la sécurité des personnes et des biens et à l'arrêt du harcèlement judiciaire contre les cadres du Fpi-Cnrd.  Aucune réconciliation impliquant le Fpi ne sera possible  en Côte d' Ivoire sans la présence effective du président Laurent Gbagbo, des détenus et des exilés , est-il écrit dans son communiqué final. Cette réunion qui a duré trois heures, a porté, en effet, sur le compte rendu de l'audience du Fpi et de ses alliés du Cnrd avec le chef de l'Etat et sur les enquêtes préliminaires du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) en Côte d'Ivoire. Sur le premier point, il faut retenir que les échanges ont été centrés sur le contenu du document remis au président de la République. Il en est ressorti qu'outre la libération de leurs leaders politiques, le Fpi et le Cnrd exigent, entre autres, le désarmement des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et des dozos, une nouvelle personne à la tête de la Commission électorale indépendante et la recomposition de la Cei (15 membres pour le Rhdp et 15 membres pour le Fpi). Sur le point de la Cpi, le Fpi a dénoncé ce qu'il a appelé  une pression politique inadmissible sur la Cpi dans le seul but de transférer le président Laurent Gbagbo à La Haye .  
Anne-Marie Eba

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