mardi 11 octobre 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Les membres de l'ONG Coalition pour la justice et le pardon des victimes de guerre, étaient face à la presse, le lundi 10 octobre 2011 à Adjamé. Le président de cette organisation, Claver Edoukou Koba, a dressé le bilan de la crise ivoirienne, de 2002 à 2010, dans la région du Haut-Sassandra.
Pour cette conférence de presse, la première depuis la création de la Coalition pour la justice et le pardon des victimes de guerre de Côte d'Ivoire (CJPVG-CI), le président Claver Edoukou Koba a fait le point du recensement des victimes de guerre qui a été réalisé par sa structure, entre 2002 et 2010. Nous avons enregistré 718 victimes dans la commune de Daloa, 301 à Zokoguhé, 429 à Baoulifla, 63 à Gregbeu et 263 à Boboua-Bahouan, ce qui fait un total de 1744 victimes à Daloa, commune et sous-préfecture. Pour l'ensemble de la région, il y a eu 9736 décès, 711 personnes sont introuvables et jusqu'à ce jour, nous sommes sans nouvelles d'elles , ont indiqué les membres de la CJPVG, dont le siège se trouve dans la cité des antilopes. La voix étreinte par les douloureux souvenirs de la crise postélectorale, Claver Edoukou a appelé le gouvernement au secours des victimes de guerre de Côte d'Ivoire qui méritent, selon lui, une oreille attentive dans la situation qu'ils traversent. Notre objectif est de recenser les victimes de la crise, de 2002 à 2010, en vue de leur dédommagement dans la justice. Nous avons les noms de nos bourreaux, nous allons les traduire devant les instances judiciaires de Côte d'Ivoire, a insisté Claver Edoukou Koba, un ex-professeur de sciences physiques qui ne peut plus exercer du fait des tortures qu'il a subies le 22 février 2010 à Daloa.
Olivier Dion

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