mercredi 19 octobre 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Contrairement aux années précédentes, aucune messe de requiem n'a été dite ce 18 octobre 2011, date anniversaire de la naissance du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, feu Félix Houphouët- Boigny, à Yamoussoukro. Cette année, le 18 octobre est passé inaperçu. Ni messe de requiem, ni dépôt de gerbes de fleurs sur sa tombe, encore moins de conférences sur la vie du défunt. Aucune cérémonie n'a été organisée pour rendre hommage, à ce sage d'Afrique lors de cette 106ème année de sa naissance. Où sont passés les héritiers, les Houphouétistes ? De la chapelle familiale des Boigny en passant par la Cathédrale Saint-Augustin à la Basilique Notre Dame de la paix, si chère à l'illustre disparu, pas de célébration de messe. Les portes sont restées choses. Rien n'a été organisé par les Houphouëtistes qui se réclament de lui à longueur de journée ! Une explication que tentent de donner des responsables du vieux parti. Cela est dû au deuil qui frappe tout le pays entier et la grande famille du PDCI-RDA, avec la mort brutale du Député?maire de Grand-Bassam, Jean?Michel Moulod, le week-end dernier. Il s'agit quand même de la date anniversaire de la naissance du bâtisseur de la Côte d'Ivoire moderne, apôtre infatigable de la paix. Ce n'est pas n'importe qui, ont confié des militants du vieux parti, le PDCI-RDA, de la capitale politique, qui ont battu en brèche les raisons évoquées pour ne pas observer cet anniversaire.

Diallo Harry

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