mercredi 19 octobre 2011 par Nord-Sud

Pendant deux jours, 12 ministres et des experts des 4 pays-membres de l'Union du Fleuve Mano se sont réunis à Abidjan, pour ensemble jeter les bases du développement et de l'amélioration de l'interconnexion des routes. Il s'est également agi de définir des stratégies en vue de renforcer les capacités des Etats-membres (Côte d'Ivoire, Guinée, Libéria et Sierra-Leone) en matière d'infrastructures et de développer les échanges commerciaux, de faciliter et protéger les mouvements des personnes et des biens, de renforcer les questions sécuritaires auxquelles ces Etats-membres, généralement dans une situation post-crise, sont confrontés. La Mano River offre beaucoup d'avantages. Il est très important pour la Côte d'Ivoire d'adhérer et d'être la force motrice de la mise en ?uvre de l'intégration des Etats africains , a fait savoir Adama Bictogo, le ministre ivoirien de l'Intégration africaine. Au terme des rencontres, hier, à la salle de conférence de l'immeuble Crrae-Umoa, plusieurs recommandations ont été faites. Il a été par exemple recommandé que l'Union inscrive dans son agenda l'examen des questions relatives aux infrastructures maritimes, aéronautiques et aux technologies de l'information et de la communication, la création d'une compagnie aérienne au sein de l'union. Aussi, les experts ont-ils souhaité que les principaux acteurs du secteur des infrastructures soient associés aux décisions de la Mano River, etc. La participation de la Côte d'Ivoire à cette union lui permet encore de se positionner en leader.

La secrétaire générale de la Mano River, Saran Kaba Daraba et les hautes personnalités présentes à la réunion d'Abidjan, ont été reçues, hier, en audience par le président de la République. Alassane Ouattara a, par ailleurs reçu le roi de l'Indénié, nanan Boa Kouassi III.

S.T.C. (stagiaire)

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