mercredi 19 octobre 2011 par Nord-Sud

La décision a été dure à prendre, mais elles y sont parvenues. A la question de savoir si elles veulent emprunter le train du développement ? Elles ont toutes répondu, oui. Ces commerçantes de tous les bords sont venues d'Abobo, d'Adjamé, de Yopougon, etc. pour écouter Mme Koné Fadé Maïmouna, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté et conseillère du Premier ministre. Celle-ci leur avait donné rendez-vous, samedi, à la mairie d'Abobo après avoir pris le soin de se faire accompagner par la très mémorable Constance Yahi, directrice de l'organisation de la francophonie. La rencontre d'échanges a vite tourné à une réunion de sensibilisation en malinké et en français facile.

Mme Koné a expliqué aux femmes qu'elles n'avaient pas à rester à la maison parce que leurs box, mal installés, ont été détruits par les bulldozers d'Anne Ouloto. Elles doivent s'organiser en grandes coopératives et créer un fonds qui leur permettra de mieux s'installer.

Il faut, dit-elle, discuter avec les autorités et demander un nouvel espace pour s'installer plutôt que de ruminer leurs colères. Constance Yahi a donné 500.000 Fcfa pour que ces femmes soient former et apprennent à mieux exercer leur métier de commerçant.

R.T

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