mercredi 19 octobre 2011 par Le Nouveau Navire

S'il y a un secteur dont la survie après la crise post-électorale n'était pas évidente, c'est bien celui de l'Education nationale. Car les affrontements armés et civils ont occasionné la fermeture des établissements scolaires dans plusieurs villes et communes du pays. Mais avec l'arrivée de Kandia Kamissoko Camara à la tête de l'Education nationale, les choses se sont accélérées au point de permettre l'organisation des examens de fin d'année. En effet, les 100 premiers jours de la première responsable de l'école ivoirienne se sont articulés autour de cinq points essentiels. Outre la réouverture des écoles sur toute l'étendue du territoire pour la reprise des cours ; plusieurs appels à l'endroit des élèves déplacés ou exilés dans les pays limitrophes comme le Ghana, le Libéria, la Guinée, le Mali, le Burkina-Faso se sont multipliés; les invitant à prendre le train en marche. Elle a aussi initié des innovations dont le retour de l'uniforme scolaire et l'interdiction de toute activité syndicale dans les lycées et collèges parce qu'à cet âge, a-t-elle fait remarquer, les élèves sont en majorité des mineurs. Après une reprise effective des cours, Kandia Camara a jugé mieux de reporter les examens scolaires pour permettre aux enseignants de finir leurs programmes en vue d'une organisation réussie de ces examens. De façon générale, elle a atteint son objectif puisque les examens ont eu lieu dans la quiétude sans qu'on ne parle de fraude massive comme les années précédentes. Bien que les taux de réussite au CEPE et au Baccalauréat n'ont pu satisfaire les attentes, sans doute à cause de nombreux candidats absents des salles de composition Kandia Camara est à féliciter pour le travail abattu en 100 jours. La nouvelle année scolaire qui débute officiellement le 24 octobre 2011 permettra à la ministre de tutelle de confirmer sa belle performance si elle ne dort pas bien sûr ses lauriers.

Samuel AMANI

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