jeudi 27 octobre 2011 par Nord-Sud

Voici de quoi rassurer la population abidjanaise. Selon un proche du commandant Koné Gaoussou alias Jah Gao, patron de la sécurité à Abobo, la situation sécuritaire est sous contrôle dans la capitale économique. A Abobo comme dans les autres communes d'Abidjan, nous contrôlons la situation. Les Forces républicaines sont soucieuses de la sécurité de la population et, sur instruction de l'état-major général, nous menons des actions dans ce sens , a confié, hier, un bras-droit du commandant Koné Gaoussou. Ce dernier, joint au téléphone, instruisait sur des actions musclées posées par son supérieur en vue de la sécurisation de la commune. A en croire notre interlocuteur, l'adjoint du lieutenant-colonel Doumbia Lacina de la Force spéciale, a procédé, hier, à une opération de nettoyage dans la commune. Avec un cortège de onze véhicules bien armés , il a fait le tour de certains commissariats et camps occupés par des hommes en arme. L'un des points de cette action, le commissariat du quartier Céleste à Abobo-derrière rail. Selon le militaire qui nous a parlé, des éléments occupaient illégalement le local. Pis, ceux-ci se substituaient au commissaire en adressant des convocations et en faisant des arbitrages. Autre endroit, un hôpital que des militaires occupaient illégalement à Andokoi. Le proche du commandant Koné Gaoussou a soutenu que l'ex-com'zone était au commissariat du 12ème arrondissement d'Angré dans la matinée. La veille, le commandant avait donné instruction à tous les éléments armés qui se trouvaient dans ce commissariat de quitter les lieux. Il était venu constater s'ils avaient obéi , a relaté notre source. En effet, mardi, sept individus proches des hommes armés qui occupaient le commissariat du 22ème arrondissement ont été interpellés pour consommation de drogue. Leurs camarades qui voulaient contraindre les hommes d'Ali roquette à les relaxer ont tiré en l'air. Ce qui a créé la panique dans le quartier. C'est ce fait, selon ce proche du commandant Koné Gaoussou, qui a déclenché l'opération, d'hier. Le commandant a décidé qu'il n'y ait plus d'hommes armés qui se promènent à Abobo sans être en mission. Tout individu vu dans la rue avec une arme sera interpellé. Nous lui demandons de décliner l'identité de son chef pour savoir s'il a le droit de posséder une arme , a indiqué notre interlocuteur. Qui a confié que tous ceux qui ont le droit d'avoir une arme à Abobo ont un badge qui a été établi par le commandant lui-même. C'est la fin, a-t-il conclu, du désordre à Abobo.

Bamba K. Inza

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