mercredi 2 novembre 2011 par Le Patriote

Les populations de Yopougon se sont réveillées avant-hier, sous des coups de feu. Pendant plusieurs heures c'était le sauve qui peut, avant que plusieurs d'entre eux ne décident à se terrer chez elle. Pour qui connait ce qu'a vécu Yopougon, il suffit d'un seul coup de feu pour que les rues se vident. Avant-hier pourtant, il y a eu plusieurs coups de feu dans les sous quartier de Siporex, de Sable et de Saint André. Ces coups de feu ont été vite interprétés comme une reprise des hostilités. Il n'en était rien. Il s'est agi après investigation, de tirs de sommation des FRCI pour arrêter un affrontement entre un syndicat de chauffeurs et un autre de transporteurs. Selon les explications, les chauffeurs auraient refusé de céder le terrain aux transporteurs. Ces derniers, se seraient retirés pour appeler du renfort. Les renforts sont venus de toutes les communes d'Abidjan pour soutenir les chauffeurs , soutient un témoin des faits. Les machettes, selon ce témoin, ont resurgi pour faire plusieurs blessés. Hier, au cours d'une conférence de presse, Konaté Lanciné dit Matché, président du Bien-être des employés et auxiliaires du transport (BEATCI) a dénoncé cette attitude. Selon lui, ce qui est intervenu est la suite logique du désordre qui règne dans le milieu. Il faut que l'adhésion aux syndicats soient libres. Tant qu'on n'y arrive pas ces genres de choses vont toujours se répéter , a-t-il souligné. Comme la FESCI, il faut suggère t-il mener une lutte vigoureuse contre le système de syndicalisme dans le monde du transport. Les forces de l'ordre ne sont plus sur nos routes à Abidjan. Ce sont des syndicalistes qui nous rackettent aujourd'hui. Cela n'est pas normal , a-t-il regretté. Nous nous sommes désolidarisés de l'usage de la machette dans notre milieu. Il faut mettre fin à cela, a-t-il conclu.

TL

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