mercredi 2 novembre 2011 par Nord-Sud

Contrairement à une rumeur entretenue sur la mort du commandant Séka Séka, il ressort que l'ex-aide de camp de Simone Gbagbo est bel et bien vivant. Il est toujours détenu au Groupe de documentation et de recherches (Gdr) au Plateau.

Le commandant Anselme Séka Yapo dit Séka Séka est bel et bien vivant. Il n'a pas été tué comme l'a annoncé le confrère Notre Voie, journal officiel du Front populaire ivoirien (Fpi) de Laurent Gbagbo. L'ancien aide de camp de Simone Gbagbo est toujours aux mains de la gendarmerie. Après son passage au camp commando de Koumassi et à la Direction de la surveillance du territoire (Dst), Séka Séka se trouve désormais dans les cellules du Groupe de documentation et recherches (Gdr), basé à la brigade de recherches (Abidjan-Plateau). Depuis jeudi dernier, il y séjourne sous la garde du lieutenant-colonel Georges Etté Djadji. Selon nos sources, les hommes du lieutenant-colonel sont en train de décrypter tous les éléments qui se trouvent dans l'ordinateur de l'officier supérieur. Les fouilles ont commencé à porter de bons résultats. Il faut noter que lors des différentes auditions à la Dst et à la brigade de recherches, le cdt Séka Séka a nommément cité certains de ses complices qui sont pour la plupart des officiers, des sous-officiers et certains civils. Ses aveux sèment le trouble et la panique au sein de la police, de la gendarmerie et des militaires. Le commandant Séka Séka est poursuivi par le juge d'instruction militaire pour arrestation illégale et séquestration, meurtres (excès sur la population civile, massacre de manifestation pour la libération de la Rti, meurtres de sept femmes à Abobo, obus sur le marché d'Abobo). Il faut rappeler que le patron de la garde rapprochée de Simone Gbagbo a été mis aux arrêts le samedi 15 octobre dernier à l'aéroport Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët. Selon les services des renseignements généraux qui ont eu la position de Séka Séka depuis le Ghana, il est établi qu'il devait mener une action à partir de la Guinée. Avec l'appui d'un groupe de mercenaires basés dans ce pays frontalier de la Côte d'Ivoire, il devait attaquer les localités de Danané, de Korhogo, de Ferké, de Bouna et de Katiola.

Bahi K.

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