mercredi 2 novembre 2011 par Le Temps

Après un long silence, le Congrès de la jeunesse panafricaine est sorti, hier mardi, de sa réserve. Le président du comité de remobilisation et de redynamisation de cette structure, Martial Yavo s'est prononcé sur la situation socio-politique. Selon lui, tout se passe comme si on voulait faire une réconciliation qui exclurait certaines pièces maîtresses, en l`occurrence le Président Gbagbo et les cadres de Lmp qui continuent d'être traqués. Par ailleurs, un processus de réconciliation qui se nourrit en permanence de vengeance porte en lui-même, déjà, de ce seul fait, les germes de son infortune. Le Président Gbagbo reste une pièce incontournable dans le processus de réconciliation nationale. En clair, il ne peut y avoir de véritable réconciliation sans le Président Laurent Gbagbo fait-il remarquer. Et de poursuivre : La réconciliation ne doit pas être sur les bouts des lèvres. Il faut des actes concrets. Dans son intervention, il soutient que sa structure est déterminée à jouer un rôle important dans le processus de réconciliation. Car sans la paix et la réconciliation, il ne peut y avoir de développement. Les nouveaux tenants du pouvoir doivent créer les conditions adéquates pour une réconciliation sincère. Afin d'éviter que les mêmes causes puissent produire les mêmes effets a-t-il conclu.

Y. Gbané

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