samedi 5 novembre 2011 par Nord-Sud

Le destin a décidé que l'élève officier de police, le lieutenant Koné Issoufou, ne soit pas à la prochaine rentrée prévue le 8 de ce mois de novembre. Victime d'une attaque armée de coupeurs de route, le 17 octobre dernier, sur l'axe Bouaké-Djébonoua, il a succombé le 31 octobre dernier, à sa blessure à la polyclinique internationale Sainte-Marie (PISAM) de Cocody. Le cortège du commandant Chérif Ousmane, commandant en second du groupe de sécurité présidentielle (GSPR), avait essuyé, une trentaine de minutes après l'attaque contre le lieutenant Koné, des tirs des mêmes bandits au même endroit. La levée du corps à la morgue de la PISAM a eu lieu jeudi suivie du transfert à Bouaké où il a été inhumé, hier, en présence des parents, amis et connaissances au cimetière municipal de la ville. Le défunt a reçu les honneurs militaires marqués par une oraison funèbre lue par le commandant Famoussa Ouattara qui avait à ses côtés le commissaire divisionnaire, N'Guessan Konan Michel, préfet de police de Bouaké. Le lieutenant Koné a assuré la fonction d'officier de police judiciaire au poste de commandement opérationnel (Pco) de Bouaké. Il occupa la même fonction avec l'arrivée des commissariats mixtes de police dans le cadre du centre de commandement intégré (CCI) à Bouaké au quartier Sokoura. Il a été le commandant de Toumodi lors de l'offensive des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) pour la libération d'Abidjan. Il était marié et père de deux garçons.

B.K.I.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023