La Côte d'Ivoire éligible à l'Agoa, le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara ?'vote'' pour le boycott de l'admission de la Palestine à l'Unesco. Alassane Ouattara connaît bien la ?'chanson''. Si le chef de l'Etat ivoirien, n'avait pas suivi, le Président Américain, qui a joué également pour le boycott de l'admission de la Palestine à l'Unesco, Alassane Ouattara serait le grand perdant potentiel de l'Agoa, le business commercial et économique des Etats-Unis. Tant pis pour les Palestiniens. Alassane Ouattara, ne veut pas détruire, ses relations d'amitié avec Barack Hussein Obama. Le chef de l'Etat ivoirien n'a pas voulu suivre l'Union Africaine et la France qui ont voté pour l'admission de la Palestine à l'Unesco. Entre l'éligibilité de la Côte d'Ivoire au business économique et commercial des Etats-Unis, et l'admission de la Palestine à l'Unesco, Alassane Ouattara a vite fait l'évaluation de ses intérêts. Le chef de l'Etat ivoirien, trouve plus urgent à faire ?'couler'' son cacao, et son café sur le marché américain, que de faire de la Palestine un membre à part entière de l'Unesco. Pour le moment, Alassane Ouattara ne voit rien de plus ?'économiquement fort'' à traiter à Gaza, ou à Ramallah, pour mettre en boîte des providentielles images de développement économique entre la Côte d'Ivoire et la Palestine. Tant pis pour les Palestiniens, visiblement déçus par ?'l'attitude'' de la Côte d'Ivoire, où la Palestine a accrédité un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du gouvernement ivoirien. Je connais bien la diplomatie arabo-africaine. Et ?'l'attitude'' de la Côte d'Ivoire, de s'abstenir, pour l'admission de la Palestine à l'Unesco, ne facilitera plus, surtout les relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire et certains pays arabes. Je connais bien la diplomatie arabe. Elle est très rigoureuse, très critique et pardonne peu, tous ceux qui ont un comportement à défendre les intérêts américains et israéliens, contre l'identité palestinienne. Les vrais diplomates le savent. La diplomatie ivoirienne actuelle est très ?'faible'' parce qu'elle est très spectaculaire et très intégrée aux valeurs de la ?'diplomatie des amis''. Une diplomatie mal alignée, dans un Etat à grosse émotion, qui oscille, et qui ne croit qu'aux valeurs diplomatiques morales extérieures. La Côte d'Ivoire, n'est plus du temps de la diplomatie de la géographie . La Côte d'Ivoire et l'Afrique avaient une diplomatie forte. Loin de la mendicité et du ?'service public''. J'ai connu le Togolais Apédoh Amah, le Malien Jean Marie Koné, l'Algérien Bouteflica, l'Ivoirien Usher Assouan, dans un esprit de diplomatie ?'musclée'' et digne. L'actuelle diplomatie ivoirienne est très mal alignée. Et les spécialistes des relations internationales savent, que la diplomatie ivoirienne oscille et que le chef de l'Etat, Alassane Ouattara tangue entre le Français Nicolas Sarkozy et l'Américain Barack Hussein Obama. Je comprends, pourquoi Alassane Ouattara a reconnu le CNT libyen. Parce que l'Elysée avait décidé, elle aussi, de reconnaître le CNT libyen. Les Etats-Unis décident de ?'boycotter'' la Palestine à l'Unesco, la Côte d'Ivoire, elle aussi, s'abstient. L'actuel ministre ivoirien des Affaires Etrangères Daniel Kablan Duncan est un fonctionnaire d'Etat compétent, qui a fait ses preuves : ministre de l'Economie, puis Premier ministre. Mais en toute sincérité, Daniel Kablan Duncan occupe aujourd'hui un département ministériel, alourdi par des contradictions diplomatiques. En vérité, je vous le dis, Daniel Kablan Duncan ne peut rien avoir, comme champ d'action personnelle, qui ne soit pas déjà couverte par les ambassadeurs Marc Simon de France et Philip Carter III des Etats-Unis, sans oublier l'Onuci. Du coup, et je l'assume, on ôte toute crédibilité diplomatique, aux discours et prises de position de Alassane Ouattara sur l'échiquier international. Une manière de dire que Daniel Kablan Duncan a hérité d'un ?'département d'Etat'', très loin du respect des règles de la diplomatie des valeurs. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire se trouve dans un système de diplomatie des amis. Il en est ainsi, du duo Nicolas Sarkozy, Barack Hussein Obama, la nébuleuse des actes pour les innovations diplomatiques, et la restructuration économique de la Côte d'Ivoire. Et j'affirme que dans ce débat, Alassane Ouattara n'a pas le choix.
Par Ben Ismaël