mercredi 9 novembre 2011 par L'expression

A l'heure de la reprise, après un long week-end, les Abidjanais se sont heurtés hier à un embouteillage monstre

Le constat a été fait hier dans toutes les communes de la capitale économique et tous les usagers de la route ont plus ou moins vécu le même calvaire. Abidjan a roulé au ralenti. La raison : un accident de la circulation sur le pont De Gaulle qui a créé un embouteillage monstre sur le boulevard lagunaire. Avec pour incidence la paralysie des grandes artères du district. Les boulevards Latrille, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, la Corniche, les deux ponts Houphouët-Boigny et Charles De Gaulle étaient impraticables. Les incroyables bouchons observés hier ont découragé les plus optimistes des Abidjanais pourtant habitués aux longues files d'attente. Où était passé le dispositif des agents régulateurs de la circulation ? Livrés à eux-mêmes, les automobilistes ont dû prendre leur mal en patience jusqu'à 13 h pour voir la circulation redevenir fluide en attendant l'embouteillage de 17 h. Retour sur une journée folle
Angré-Plateau, le parcours du combattant
Notre équipe de reportage qui a tenté de rallier le quartier des affaires, le Plateau, à partir d'Angré, a mis plus d'une heure pour atteindre la Cité administrative. Tout au long du parcours, des usagers attendaient pour certains sous les abris de bus et d'autres dans les gares des taxis communaux. De Cocody St Jean à l'échangeur de la Corniche, la circulation était totalement bloquée. Il fallait dépasser l'hôpital international Pisam pour observer une petite reprise de la circulation en direction du Plateau. Après le calvaire de l'échangeur, nous décidons d'entrer au Plateau par la Cathédrale. L'image rassurante d'un agent régulateur de la circulation au niveau de la préfecture de police sera très vite remplacée par le bouchon impressionnant de l'immeuble Ccia. Là, tout est à nouveau bloqué. Trois bus de la Société des transports abidjanais (Sotra) en provenance d'Adjamé sont pratiquement à l'arrêt. Et le commentaire d'un pensionnaire de l'Office national d'identification situé à proximité est sans appel. C'est incroyable, ce qui se passe aujourd'hui (hier Ndlr) à Abidjan. On ne peut même pas circuler. Il y a des embouteillages partout , déclare-t-il. Nous décidons de nous rendre à la gare Sotra de la Cité administrative pour évaluer la fréquence d'arrivée des bus qui devraient conduire les travailleurs à leurs bureaux. Les véhicules n'arrivent pas à temps. Nous étions obligés d'annuler beaucoup de départs. Depuis 9h20, je n'ai pas de véhicules sous la main. Tous les véhicules sont bloqués dans les embouteillages. Il s'agit essentiellement des lignes de Koumassi. Les agents m'ont signalé un accident au niveau du pont De Gaulle et qui serait à la base de ces embouteillages , indique l'agent régulateur du site, Soumahoro Zingbé. Un détour à la tour D de la citée administrative pour constater la reprise du travail. Le vigile en poste nous assure que malgré le bouchon, presque tous sont présents. Vous savez on revient d'une fête. Les gens sont certes arrivés en retard, mais ils sont venus quand même , annonce un vigile.
Fofana Ali (Stagiaire)

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