mercredi 9 novembre 2011 par Le Nouveau Navire

Cette rentrée scolaire, les comités de Gestion des Etablissements scolaires (COGES) sont jusque-là muets. Au secondaire, selon M. Gbato Droz, ancien président de COGES du lycée municipal de Koumassi et actuellement Secrétaire général adjoint du COGES de l'EPP Nord-Est, les choses traînent à cause de l'inscription en ligne. En effet, elle va permettre de connaître le nombre d'élèves inscrits, ouvrir un compte avec l'aide de Celpaid, recenser les travaux et les besoins avant ?uvre. Or beaucoup d'élèves sont dehors parce qu'ils n'ont pas encore pu s'inscrire en ligne et dans leurs établissements. Cette année, les COGES du secondaire ne savent rien de ce qu'ils gagnent. Alors qu'avant les inscriptions en ligne, ils empochaient la somme de 1700Fcfa par élève inscrit sur les 5000Fcfa versés par les parents. L'Etat percevait 2000Fcfa, les établissements gardaient 1000Fcfa par élève pour les besoins urgents en attendant le budget alloué par l'Etat. Le bureau national du COGES collectait 300Fcfa par élève dans tous les établissements pour son fonctionnement. Pour M. Gbato Droz, la lenteur extraordinaire au niveau des inscriptions peut constituer une excuse au niveau des collèges et lycées publics. Mais quand le primaire qui n'est pas concerné par les inscriptions en ligne continue d'attendre, cela suscite plusieurs interrogations. Chez les écoliers, les inscriptions s'élèvent à 2000Fcfa ou 3000Fcfa en fonction des établissements. Et ces sommes sont versées intégralement aux COGES pour les travaux. les COGES qui ont suscité beaucoup de polémiques à propos de leur gestion que l'on juge parfois opaque, vont-ils disparaitre ? Seules les semaines à venir nous situeront quant à cette interrogation.
Samuel AMANI

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