lundi 14 novembre 2011 par Jeune Afrique

L'ex-garde du corps de Simone Gbagbo, Anselme Séka Yapo dit "Séka Séka", refuse de reconnaître toute implication dans la disparition de Guy-André Kieffer. Mais au cours de son séjour à Abidjan, le juge Ramaël en charge du dossier a réalisé des progrès sur une autre affaire, très proche : celle du bref enlèvement de l'avocat français Xavier Ghelbert, en 2004.

Alors que la chute de Laurent Gbagbo en avril dernier devait permettre de donner un coup d'accélérateur à l'affaire Guy André Kieffer, du nom journaliste français porté disparu à Abidjan, le 16 avril 2004, le juge français Patrick Ramaël a quitté Abidjan le 13 novembre sans avoir fait de progrès notables dans ce dossier dont il a la charge.

Le magistrat du tribunal de grande instance de Paris a pourtant passé deux semaines en Côte d'Ivoire, où il devrait retourner très prochainement. L'affaire Kieffer n'est pas bouclée. En revanche, celle de Xavier Ghelbert a enregistré des avancées. Ramaël s'est rendu au nord pour auditionner des militaires pro-Gbagbo impliqués dans cette affaire et cela a été concluant , explique un proche du dossier.

Les difficultés éprouvées par le juge Ramaël dans l'affaire Kieffer résultent de la non coopération du commandant Anselme Séka Yapo alias Séka Séka , l'ex-aide camp de la première dame déchue Simone Gbagbo, qui est considéré comme un élément clé dans l'enlèvement, puis la disparition du journaliste français. Anselme Séka a nié toute implication au cours de son audition avec le juge Ramaël , explique une source proche du dossier. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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