mardi 29 novembre 2011 par Slate Afrique

Et voilà que l'on reparle encore de la dévaluation du franc CFA! Comme c'est souvent le cas ces derniers temps, ce sont les difficultés financières et économiques que rencontrent de nombreux pays de l'Union européenne (UE) qui relancent les rumeurs et enflamment le cyberespace africain à propos d'une dévaluation qui serait d'ores et déjà programmée pour le 1er janvier 2012. La question posée est de savoir si la parité fixe qui lie l'euro à la monnaie africaine (1 pour 655,957) se justifie dans une conjoncture économique marquée par un net ralentissement de l'activité en Europe et par de sérieux doutes sur l'avenir de la monnaie unique de ce continent.

La problématique est connue. Les partisans d'une dévaluation estiment qu'elle permettrait d'augmenter les exportations africaines à destination de l'Europe mais aussi de la zone dollar (en dévaluant le franc CFA, on lui permet d'être moins pénalisé par la vigueur, certes relative, de l'euro par rapport au billet vert étasunien). A l'inverse, ses adversaires estiment qu'une telle opération ne se justifie pas. Pour eux, la situation économique et financière des six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et des huit pays de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) - ces deux zones monétaires utilisant le franc CFA ? n'ayant rien à voir avec celle de 1994, date de la dernière dévaluation de cette monnaie.

Propos contradictoires
C'est l'avis de l'économiste Abdourahmane Sarr, président du Centre d`Etudes pour le Financement du Développement Local (Cefdel) à Dakar.

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