samedi 3 decembre 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Directeur général du quotidien L'Intelligent d'Abidjan.Alafé Wakili était l'invité du journal de la chaîne panafricaine Africa 24 le vendredi 2 décembre 2011, à l'édition de 12h, en sa qualité de 2ème vice-président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI). A cette occasion, il a marqué son indignation face à l'incarcération des 3 confrères de Notre Voie et interpellé les pouvoirs publics sur l'application stricte de la loi sur la presse de 2004. Cette incarcération n'est pas justifiée et elle n'est pas fondée, s'indigne Alafé Wakili. Pour lui, on aurait pu rester au stade de l'interpellation, de l'enquête policière et même un procès pouvait se faire sans que l'on soit obligé de mettre les journalistes sous mandat de dépôt. Commentant la requalification des faits reprochés aux 3 confrères (ndlr : poursuivis au départ pour offense au chef de l'Etat et atteinte à la monnaie nationale, ils seront jugés finalement en flagrant délit pour vol et incitation au vol et au pillage par voie de presse), le directeur général de L'Intelligent d'Abidjan estime que depuis que la loi a été votée en 2004, tous les pouvoirs publics tentent de trouver des artifices et des moyens pour la contourner et continuer de mettre les journalistes en prison. Pour rappel, César Etou, directeur de publication de Notre Voie, Didier Dépry, secrétaire général de la rédaction et Boga Sivori, chef du service politique, ont été convoqués à la police criminelle le jeudi 24 novembre 2011 sur instruction du procureur de la République d'Abidjan Plateau. Ils ont été gardés à vue pendant 5 jours, inculpés, placés sous mandat de dépôt et conduits à la MACA depuis le mardi 29 novembre 2011. Leur procès est prévu pour le mardi 6 décembre 2011.

Franck O.

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