lundi 5 decembre 2011 par L'intelligent d'Abidjan

En présence du vice-président du PDCI, Zadi Kessy Marcel, du professeur Maurice Kacou Guikahué, et de la notabilité des différentes communautés du département, le candidat du PDCI à Bouaflé sous-préfecture a été présenté officiellement aux populations de sa circonscription électorale. C'était à N'dènoukro, village situé à 15 km de la ville. Il en a profité pour expliquer son acte de candidature.

Je prends l'engagement de ne pas avoir une gestion exclusive du département mais une gestion inclusive avec l'ensemble des cadres de notre département. Je prends l'engagement de travailler avec amour pour que nous puissions bâtir l'unité et que cette unité puisse nous conduire au développement Amour Unité et Développement, telle est ma dévise. Nos parents ont trop souffert de la pauvreté. Et vous savez, la pauvreté génère de mauvais sentiments. On finit par devenir aigri, on finit par devenir méchant parce qu'on est pauvre. Nous allons nous battre ensemble pour vaincre cette pauvreté et donner le sourire, de l'espoir et de la joie à nos parents. C'est pour cela que j'ai accepté d'être candidat. Ces mots sont du ministre de l'Economie et des Finances. Qui a été investi le samedi 3 décembre dans sa localité. Pour le candidat qui fait ses premiers pas en politique sous la bannière du PDCI-RDA, cette option n'a jamais fait partie de ses schémas. Aussi a-t-il confessé : Je n'avais jamais aspiré rentrer dans ce milieu. Non. Je finissais le point d'achèvement et je partais ailleurs. C'était ça mon ambition. Mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Le destin, il y a 90% de personnel et une donne qu'on ne maîtrise pas. 10%, ça paraît peu mais c'est déterminant, c'est l'?uvre de Dieu. Je ne pouvais pas faire autrement. C'est pourquoi j'ai accepté. Le nouveau venu dans l'arène politique dit ses appréhensions : Vous savez, dans le domaine que je gère, un plus un est égal à deux. Mais dans le domaine où j'arrive, un plus un peut être égal à 100, à 10.000, à 4000. Je sais que ça ne sera pas facile pour moi. Parce que, voyez-vous, souvent on se trompe, on pense que gérer ce qui est micro est plus facile que ce qui est macro. Non. Souvent c'est dans le détail que se trouve le diable. C'est dans le petit qu'il y a la difficulté. Par rapport au poste de député que vous allez m'offrir parce que vous allez me voter, le poste de ministre est plus facile, a-t-il souligné. Avant de demander aux populations de la sous-préfecture qui l'ont réclamé de confirmer leur conviction par les urnes. J'ai peur de la honte. Votez-moi et dans cinq ans, on fait le bilan, a-t-il lancé à l'endroit de l'assistance qui a rempli pour l'occasion une trentaine de bâches. Bien avant, le Professeur Maurice Kacou Guikahué, au nom du secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, a rendu hommage au député PDCI sortant de cette circonscription électorale pour avoir accepté de s'effacer au profit du candidat Charles Diby Koffi. Le professeur Maurice Kacou Guikahué, a invité les populations à une plus grande mobilisation pour la victoire du candidat du PDCI. Votre fils n'a pas seulement une renommée nationale, il a une renommée internationale. Au soir du 11 décembre 2011, le monde entier doit savoir que le ministre de l'économie et des Finances a été élu par sa population. Donc sa population le soutient. On vous demande donc la mobilisation, que personne ne reste à la maison. Sortez massivement pour voter votre candidat, a-t-il dit à l'endroit des militants du PDCI.
K. Hyacinthe, envoyé spécial

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