Les candidats du Mouvement des forces d'avenir (MFA) aux législatives 2011, Innocent Anaky Kobena et Brou Koffi Pascal, ont dévoilé, le samedi 3 décembre 2011 à leur QG, l'un des points essentiels de leur programme d'action qu'ils entendent soumettre aux populations de Cocody.
Anaky Kobena et Brou Koffi Pascal ont divisé la commune de Cocody en 12 zones, afin d'être plus proches des populations. Les responsables de ces zones, qui ont été désignés Directeurs locaux de campagne (DLC), ont reçu des puces de téléphones portables. En plus, Anaky Kobena leur a transmis le message qu'ils doivent porter aux populations de la circonscription électorale n°41. Nous nous connaissons et si je veux être le porte-voix des populations de Cocody, c'est pour deux raisons : d'abord, parce que la nouvelle Assemblée nationale doit prendre toute sa puissance pour être un véritable contrepoids. Pour cela, il faut des personnes d'expérience au parlement. Deuxièmement, la commune de Cocody est considérée comme un quartier huppé, où vivent des gens riches. Mais, à côté de cela, il y a la situation des Atchans et les quartiers précaires. Il faut faire quelque chose pour les Atchans, qui se retrouvent enclavés sur leurs propres terres, comme dans des ghettos. Il faut penser avec eux, à arrêter des solutions et c'est un véritable SOS pour les Atchans que je lancerai en permanence au parlement, a révélé Anaky Kobena. A ce sujet, le candidat du MFA a sa petite idée. Il s'agit de développer autour des villages Atchans, un tourisme lagunaire, de créer de grands centres de sport nautique et de plongée, mais surtout de dépolluer la lagune Ebrié. L'erreur qui a été commise en 1963, c'est que l'Hôtel Ivoire, a été construit sans impliquer les villages Atchans, qui auraient pu connaître un vrai développement, a expliqué Anaky Kobena, qui estime que verser des indemnités aux Atchans qui ont perdu leurs terres n'est pas la bonne solution. Indemniser les Atchans qui ont perdu leurs terres, n'est pas la bonne solution. Ils ont encore beaucoup de terres, il faut les récupérer pour en faire des centres de développement pour les générations à venir, a précisé Anaky Kobena.
O.D