Le 37è Rallye Bandaman s'est finalement achevé le week-end dernier. Les pistes de Bassam, Assinie, Mondoukou et autres ont été parcourues par les pilotes. Et à l'arrivée, un habitué du circuit, Soumaoro Moriféré avec sa Mitsubishi Evo9, à mieux carburer que ses concurrents.
Il paraît que quand c'est dur, seuls les durs tiennent Soumaoro Moriféré est un grand champion. Et il l'a encore prouvé ce week-end sur les routes et pistes difficiles allant de Bassam à Alépé en passant par Bonoua, Gnampon, Allohoré, Kacoukro, Assinie, Mondoukou. Ce Rallye Bandama qu'il a déjà remporté en 2008 et 2009 n'a presque pas de secret pour lui. Mais face à la (forte) poussée des jeunes (Gary Chaynes, Jaber Ali, Fané Bakary, Cyrille Bottari et autres Adama Cissé), il était très attendu. Pour ce mythique rallye qui comptait 17 équipages au départ donc, Soumaoro Moriféré est allé jusqu'au Burkina Faso.
Seulement 4 équipages à l'arrivée
Là-bas, il a convaincu son co-pilote de toujours et grand ami Philippe Garcia, pour relever le défi. Ensemble, ils ont parcouru les 240 kilomètres de compétition avec toute la concentration requise. Endurant, résistant, humble, comme le demande la bible dans Mathieu 18, verset 5, Soumaoro Moriféré termine dans le royaume des cieux, calé dans sa belle Mitsubishi Evo9.
Taxé de difficile, le 37è rallye Bandama n'a guère dérogé à la règle. Déjà samedi soir, l'on comptait 12 abandons pour casses mécaniques. En cascade. Bamba Gonalo, Fané Abdoulaye (19 ans, le plus jeune de la course), Gary Chaynes, Frédéric Nobout, Luigi Bottari, Jaber Ali dit Loeb, Abondio, Gigault jetaient l'éponge sous le regard du consultant belge venu de la Fédération internationale, Roger Jamoul. Mais le plus malheureux fut incontestablement Fané Bakary qui a dû abandonner après la première spéciale Bassam-Bonoua Château . Dommage. Pour le reste, ce Rallye Bandama sponsorisé par Pirelli et Red Bull a été un franc succès. A tous les niveaux. Vive le Bandama 2012 !
Pari réussi pour Ambrosino
Le premier Rallye Bandama organisé sous l'ère Alain Ambrosino, samedi et dimanche à Bassam, a été plus que parfait. Les quelques imperfections constatées lors du Top Chrono Assinie , deux semaines plus tôt, ont été réparées. Résultat des courses, le très attendu Rallye Bandama a été organisé à la perfection par l'ASACI de Patrick Namé, merveilleusement épaulé par le directeur de course, Nino Zarour. Au-delà de la fête qui a entouré l'épreuve, les petits plats ont été mis dans les grands afin d'offrir aux nombreux invités, dont la représentante du ministre des Sports et Loisirs, Pauline Traoré, une sécurité 5 sur 5. Petit bémol, l'absence de Patrick Tauziac dit le Chinois vert, resté au Gabon.
Tournoi pré-olympique Maroc 2011 Le rêve olympique se transforme en cauchemar
Les Eléphants Olympiques ne verront pas Londres 2012 et ses Jeux Olympiques. Ils sont restés à quai. La faute à un tournoi de qualification (très) mal négocié au Maroc. A l'issue de la 3ème et dernière journée du groupe B du Championnat d'Afrique des moins de 23 ans, l'Egypte, victorieuse de l'Afrique du Sud (2-0), et le Gabon, vainqueur de la Côte d'Ivoire (3-1), sont qualifiés pour les demi-finales et restent en course pour les JO 2012. Après un nul (1-1) arraché en fin de partie contre l'Afrique du Sud lors de leur première sortie, Ibrahim Koné, N'Gouan Konan Ruffin et autres Lancina Traoré ont eu raison de l'Egypte (1-0). On avait alors pensé qu'ils composteraient aisément leur billet pour les demi-finales lors de la dernière journée, samedi, face aux Panthères du Gabon. Hélas Les Panthères du Gabon qui n'avaient jamais battu les Eléphants, toutes catégories confondues, ont réalisé l'exploit. A 10 contre 11.
Alain Gouaméné, le looser
Faut-il s'étonner après cette déconvenue ? Non. A la vérité, le sélectionneur Alain Gouaméné a encore échoué. Par sa faute. Cela rejaillit négativement sur la Fédération ivoirienne de football car là où Jacques Anouma avait réussi avec brio, son successeur échoue. Lamentablement. Comment Gouaméné a-t-il pu se passer des joueurs locaux qui sortaient fraîchement d'une Superdivision plus que relevée ? Le héros de Sénégal 92 a préféré convoquer ses professionnels de seconde zone. Contraint de se passer de plusieurs d'entre eux, après le refus des dirigeants européens, il a été finalement amené à colmater les brèches. Sans véritable préparation, l'improvisation s'est payée cash. Comme dit l'adage, qui sème le vent
Guy-Florentin Yaméogo