lundi 5 decembre 2011 par AIP

Soubré, Le sous-préfet de Djouroutou, Allo Deza Raphaël, annonce, pour bientôt, l'ouverture d'un corridor de migration animale entre le parc national de Taï et le parc Shako, au Libéria, frontalier aux Etats, et servant d'exploitation illicite, parfois, par les populations riveraines, en vue de favoriser le développement d'activités génératrices de revenus, a-t-il justifié.

Le "commandant" s'est réjoui de la mobilisation des usagers autour de la sauvegarde de cette richesse nationale, qu'il a engagés à tout mettre en oeuvre pour assurer sa conservation également. Pays à vocation agricole, les populations riveraines devront, par une prise de conscience individuelle et collective ainsi qu'un engagement à toutes épreuves romprent avec toutes les formes d'exploitation illicite du parc national de Taï.

A l'occasion de journées d'information, d'éducation et de communication, initiées par leurs soins, et tenues les mardi et mercredi derniers, à Djouroutou, le représentant du directeur du parc national de Taï, le capitaine Roger Kouadio Kouakou, a révélé que ces journées étaient notamment destinées à amener les populations à s'approprier la stratégie de gestion participative du parc national de Taï, en vue de sa gestion durable.

Rappelant son rôle stratégique dans l'équilibre de l'écosystème national, le capitaine Kouadio a invité les populations riveraines à adopter désormais les réflexes adéquats dans leur agir vis-à-vis de ce bien. Le parc national de Taï offre, signale-t-on, des opportunités de développement de micro-projets et d'activités touristiques d'envergure.

(aip)

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