Depuis hier, le consultant belge a regagné son pays. Mais avant, il s'est confié à Nord-Sud après le Rallye Bandama .
Qu'avez-vous retenu du 37è Rallye Bandama ?
Le président de la Fédération ivoirienne de sports autos (FIFA), Alain Ambrosino, m'a invité. Je pouvais donc voir facilement ce qui s'y passait surtout que j'étais déjà venu plusieurs fois (j'ai même été pilote). Je pouvais aisément voir les améliorations et surtout les défauts. En tant que consultant, souffrez que je ne donne pas tous les détails.
Etes-vous satisfait de l'engouement?
J'ai remarqué la forte mobilisation de la population dans les villages. Les Ivoiriens sont des pro-rallyes. C'est indiscutable. Pour le pays, c'est une bonne chose de retrouver cette discipline. J'espère qu'il y aura le retour des étrangers lors de la 38è édition.
Déçu par le nombre d'abandons (13 sur 17)
Il y a eu beaucoup d'abandons. Il faut savoir que les pilotes ont eu très peu de temps pour s'organiser et préparer leurs véhicules. Cette remarque est également valable pour les organisateurs. Je trouve qu'organiser ce Rallye Bandama aussi rapidement est à saluer.
L'occasion a été donnée aux contrôleurs de montrer ce qu'ils savent faire.
Croyez-vous au renouveau du sport auto en Côte d'Ivoire avec Alain Ambrosino à la barre ?
Pourquoi pas ? Je n'ai pas d'animosité envers qui que ce soit, sans entrer dans les détails mais c'est clair que la présence d'Alain Ambrosino fera le plus grand bien à la FISA.
Entretien réalisé par G.F.Y.