San Pedro, Le chef d'Etat-major des armées ivoiriennes, le général de division Soumaïla Bakayoko, a instruit, mardi, à San Pedro, les troupes basées dans cette ville, sur les contours de l'opération ?'Ph?nix'' destinée à sécuriser les élections législatives du 11 décembre prochain.
S'adressant aux troupes locales constituées de gendarmes, de policiers et de militaires, le général Bakayoko a dévoilé en plusieurs points, l'orchestration de l'opération de sécurisation des élections qui va se mettre en place jusqu'au 15 décembre, après les législatives.
Il a fait savoir que toutes les dispositions ont été prises pour qu'elle (opération de sécurisation des élections) se déroule bien. En ce qui concerne la logistique, le général a relevé que des véhicules ont été remis à la police, à la gendarmerie et à l'armée, tout en prévoyant des repas chauds sur le terrain pour les soldats, sauf les deux jours qui serviront à la mise en place et à la levée du dispositif, où du pain et de la sardine seront servis.
Il a également signifié aux soldats qu'il y aura des perdiems pour ceux qui seront retenus pour la mission de sécurisation des élections. Le général a aussi fait savoir que les soldats concernés par l'opération ?'Ph?nix'' seront pris en charge en matière de santé, et que dans chacun des PC secondaires dans les 10 zones de l'intérieur du pays, une cellule sera chargée de veiller à la santé des militaires, avant de revenir sur l'esprit qui doit guider les personnes qui seront mises en mission et pour lequel un prospectus a été édité et sera distribué.
Le chef d'Etat-major des armées a mis en garde les éléments qui se mettront en marge de l'esprit de l'opération ?'Ph?nix'', martelant qu'ils seront sanctionnés et que la punition sera graduelle, et pourrait même aller jusqu'à leur radiation des effectifs des armées.
Au total, le général Soumaïla Bakayoko a exhorté gendarmes, policiers et militaires de la ville balnéaire à ?uvrer à donner une image reluisante des armées de Côte d'Ivoire. Le CEMA était accompagné dans sa mission par les hauts commandants de la police, de la gendarmerie, ainsi que ceux des forces de l'ONUCI et de la Force française Licorne.
(aip)