vendredi 16 decembre 2011 par Le Nouveau Réveil

En début du mois d'octobre, Ouattara Yenin, une fille de trois (3) ans, est décédée après avoir subi une excision dans le village de Kotolo dans le département de Dabakala. La petite fille qui a beaucoup saigné a été transportée au Chu de Bouaké où elle est décédée des suites de ses blessures. Face à ce drame, les organisations du système des Nations unies multiplient les efforts de sensibilisation dans ledit département. C'est ainsi que le 14 décembre dernier une délégation de l'Unfpa conduite par Dr Ané Ambroise, coordinateur régional de ladite institution, s'est rendue dans la ville de Dabakala dans le cadre d'une série de sensibilisation et d'informations sur les mutilations génitales féminines et la loi réprimant les mutilations génitales féminines en Côte d'Ivoire. C'était en présence de M. Nogbou Marcel, secrétaire général de la Préfecture, de Mme Ouattara Mariam, des chefs religieux, coutumiers de villages, des groupements de femmes et des associations de jeunesses. Pour le chef de la délégation, Dr Ané Ambroise, l'excision ou la mutilation génitale féminine (Mgf) a des conséquences médicales sur la santé de la femme. On peut les classer à deux niveaux. La première, c'est l'hémorragie, la deuxième est la contamination au Vih Sida et dans la série d'excision procédée dans le département de Dabakala, une fillette née d'une mère séropositive a été excisée en même temps que 25 jeunes filles. Et, en troisième lieu, il y a des douleurs importantes qui peuvent entraîner un choc mortel, a-t-il expliqué. Devant le danger, Mariam Coulibaly, une exciseuse, a décidé de tout arrêter. Je demande pardon à mes s?urs pour qu'elles cessent de pratiquer l'excision, a-t-elle plaidé

DELMAS ABIB
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