vendredi 16 decembre 2011 par L'expression

?'Rira bien qui rira le dernier''. L'ancien parti au pouvoir n'a pas fait sien cet adage. Le Fpi de Laurent Gbagbo, à travers des déclarations, avait demandé aux Ivoiriens de rester chez eux le jour du vote. Evoquant le prétexte de déficit de transparence, de démocratie et d'ouverture. Le 11 décembre, avant même la fermeture des bureaux de vote, les pseudos refondateurs applaudissaient des deux mains, annonçant déjà des taux de participation contradictoires. Le lendemain, pendant que Laurent Akoun parlait de 14,33% de taux de participation, Koné Katinan, le porte-parole du célèbre prisonnier ivoirien annonçait 20%. Mais l'ex-parti présidentiel ne s'arrête pas là. Dans sa parution d'hier, ?'Notre Voie'', le quotidien proche de ce parti, a publié un communiqué du Fpi sur une demie page. Communiqué dans lequel le secrétaire général et porte-parole de ce parti, Akoun Laurent, remercie ses militants d'avoir répondu ?'favorablement et admirablement'' à son mot d'ordre. ?'Tu demandes au pouvoir, par ton acte civique d'abstention, de tirer toutes les conséquences de sa débâcle'', mentionne ledit communiqué. Toutes ces jubilations n'ont d'autre objectif que de démontrer que le faible taux de participation annoncé par le Fpi serait lié au boycott de ses militants. Que non ! Henri Konan Bédié, qui n'a pas voté lors de ces législatives, serait-il un militant du Fpi ? Des ?'Henri Konan Bédié'', il y en a eu de nombreux le 11 décembre. Et ces innombrables morts de Laurent Gbagbo ? Le Fpi n'en a pas tenu compte. En définitive, les 36% de taux de participation qu'annoncent nos sources sonnent comme un désaveu pour les anciens tenants du pouvoir qui, eux, avaient dirigé le pays, avec un Parlement élu à 32%.

Ouattara Abdoul Karim

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