jeudi 22 decembre 2011 par Le Patriote

La décision du Président de la République de mettre les FRCI au pas est appréciée par les Ivoiriens. Pour ces derniers, le moment est venu de mettre de l'ordre en leur sein.

Kéhi Edouard (Conseiller spécial au PNRRC): C'est une décision qui vient à point nommé
Il faut se souvenir que le Président de la République est le premier responsable de l'armée de Côte d'Ivoire. En tant que le commandant de cette armée, de temps en temps, il intervient directement. C'est ce qui s'est passé, il y a quelques jours. Nous autres citoyens, ne pouvons que nous aligner. Surtout que c'est une décision qui vient à point nommé. Nous savons que la situation s'améliore dans le pays. Il est tout à fait indiqué que l'armée diminue sa présence dans le quotidien des Ivoiriens.

Fian Gouankeu (Agent de maitrise):
Tout le monde déplorait
cette situation
Tout le monde déplorait cette situation depuis fort longtemps. Il fallait vraiment que ces hommes soient désarmés. La présence de ces hommes en armes à longueur de journée n'est pas faite pour garantir le retour de la paix. La population a toujours dénoncé cette présence des hommes armés. Malheureusement, on a fait la sourde oreille. Ce qui a abouti à la situation de Vavoua que nous déplorons tous. Le président de la République a pris une décision qui est ferme. Il faut que réellement les commandants mettent leurs hommes en caserne. Le chef suprême des armées doit prendre toutes les dispositions qui s'imposent pour que la mesure qu'il a prise s'applique effectivement sur le terrain. Tout le monde sortira gagnant.

Doh Isaac (Chargé d'étude)
Je m'associe pleinement à la décision du président
J'approuve totalement la décision du Président de la République. Parce qu'il a été élu sur la base d'un programme. Un programme qui consiste à travailler pour les Ivoiriens. On ne peut donc pas tolérer le désordre d'où qu'il vienne. Je m'associe pleinement à la décision du Président de la République. Je vais un peu plus loin pour dire qu'il faut que les chefs militaires prennent leurs responsabilités. Parce que ce que nous avons constaté, c'est que depuis qu'ils sont arrivés à Abidjan, les grands patrons de ces jeunes gens les ont laissés dans la rue. C'est ce qui crée ces problèmes. Il y a aussi le cas de ceux qu'on appelle les volontaires qui ont rejoint les autres pour combattre pour la bonne cause. En retour, il faut que rapidement quelque chose soit fait pour que chacun ait quelque chose pour retourner à ses occupations antérieures.

Mme Diomandé Mondeny
(Puéricultrice):
La sécurité n'est
pas négociable
Je pense que même si on a des degrés de tolérance, vis-à-vis de la sécurité, mais quand il y a mort d'homme, il faut prendre des décisions courageuses. Je ne pense qu'il soit possible au Président de la République de redonner vie à quelqu'un qui a été tué. Nous pensons que c'est tout à fait naturel que le Président de la République prenne cette décision de mettre de l'ordre dans les rangs des FRCI. Comme dans toute corporation, il y a des brebis galeuses, mais la sécurité n'est pas négociable à notre avis. Le monde entier nous regarde.

Yté Wongbé (PCA CNRA):
Que ces mesures s'appliquent sur le terrain
Je suis rassuré. Parce que toute la population déplorerait les actes que posaient souvent certains éléments des FRCI. Des actes qui ternissaient l'immense travail qu'accomplit le gouvernement. On avait l'impression qu'il y avait un laisser-aller. Aujourd'hui avec ces décisions prises par le Président de la République, nous pensons que les populations seront rassurées. Tout le monde est d'accord avec cette décision. Ce que nous attendons, c'est qu'elle soit effective sur le terrain.

Agbré Jean (Professeur):
Il fallait mettre de l'ordre
C'est une décision emprunte de beaucoup de sagesse. Parce qu'il commençait à avoir dans le pays un désordre qui était inacceptable. Il fallait bien taper du poing sur la table. C'est ce que le Président de la République a fait. Il l'a fait à bon ton. C'est une bonne décision. Désormais, rien ne sera plus comme avant. Il y avait un trop grand laisser-aller dans le pays. Il fallait mettre de l'ordre surtout qu'il s'agit des forces de l'ordre. Par définition, qui parle de force de l'ordre, parle d'ordre et de discipline.

Mme Sarah Fadiga, Epouse Sako (Retraitée):
Il faut que les FRCI rentrent en caserne
Il faut saluer l'acte posé par le Président de la République. Les incidents de Vavoua étaient malheureux. Pour que le Président de la République ait l'image qu'on a de lui, il faut que les FRCI rentrent dans les casernes. Il ne faut plus les voir dans les rues. Je suis tout à fait d'accord avec la décision du Président de la République.

Recueillis par Thiery Latt

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023