vendredi 23 decembre 2011 par Le Patriote

Quand dans un geste plein d'humanisme, bien qu'il y ait de quoi leur reprocher, le juge a estimé qu'il fallait accorder la liberté provisoire à certains caciques du parti déchu, les responsables intérimaires de la formation des refondateurs, ont affirmé haut et fort qu'ils n'étaient pas demandeurs. Eux n'avaient qu'une seule revendication : l'élargissement pur et simple de leur chef. Le reste n'était pas leur problème. Que les Claverie et autres Ouégnin aient recouvré leur liberté ne leur faisait ni chaud ni froid. Pour eux ces prisonniers n'égalaient pas le Christ de Mama, celui-là même pour qui l'Eternel devait lever une armée pour venir mettre en pièces l'élu du peuple. Dans ces conditions pourquoi voudriez-vous qu'ils fassent profil bas pour montrer leur reconnaissance au juge et l'inviter ainsi à avoir le même regard pour les autres requêtes qui étaient encore dans le tuyau. Ils sont beaucoup trop grands pour solliciter la magnanimité du juge. Eux se rabaisser à ce niveau ? Et pour qui ? C'est mal les connaître. Qui, ici bas ne leur ait pas redevable ? Alors, le juge a lu le droit, rien que le droit quand la deuxième vague de prisonniers s'est présentée devant lui. Dans tous les tribunaux au monde, l'attitude du justiciable pendant le procès influence le verdict de la fin. L'arrogant, le sans c?ur s'en tire toujours avec la peine maximale. Ici, le juge a tranché. Les non demandeurs n'ont rien reçu. Peuvent-ils se plaindre ? Demandes et tu recevras disent les Saintes écritures. Or, les refondateurs n'ont rien demandé. Le magistrat a estimé qu'il ne devait pas donné corps à l'inutile. Alors, le cadeau de Noël tant espéré secrètement par les concernés, n'est pas tombé de la cheminée du temple de Thémis. L'ancien maire de Yopougon avait raison de crier à l'irresponsabilité quant à ceux qui traitaient de vendus, les exilés candidat au retour. Ils sont au pays, en train de manger du riz avec leurs familles et ne veulent pas que nous rentrions . Les responsables intérimaires de la refondation respirent l'air de la liberté et font de l'esprit quand il s'agit de la liberté de leurs camarades incarcérés. Ils refusent de s'humilier pour aider à la libération des mis aux arrêts. Un comportement égocentrique. Pendant que les détenus se contentent des quatre murs de leurs cellules, eux se prélassent dans leurs villas de haut standing, en compagnie de leurs épouses et enfants. Ils jouent les braves avec la situation des autres. C'est bien malinl
Raoul Mapiéchon

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