vendredi 23 decembre 2011 par Le Patriote

Après la décision du chef de l'Etat, le président Alassane Ouattara, de faire encaserner tous les éléments des forces républicaines, après les évènements de Vavoua, deux éléments démobilisés depuis 2002, viennent d'être mis aux arrêts dans la capitale politique ivoirienne. Ils avaient en leur possession, un lance- roquette. En provenance d'Abidjan et allant à Bouaké le mardi dernier, une patrouille de la police au corridor Sud, à l'entrée de Yamoussoukro, a permis de mettre la main sur ces deux éléments. Ralliant Bouaké dans une 4X4, ils s'étaient habillés en tenue militaire. Mais cela n'a pas empêché les éléments de la police en service au corridor Sud de Yamoussoukro, de les contrôler. Interrogés pour savoir s'ils étaient des militaires en fonction, ils ont déclaré à la police qu'ils sont effectivement des militaires et partent en mission vers la zone CNO. Quand il leur est demandé de présenter leurs ordres de mission, ils auraient indiqué qu'ils ont été appelés d'urgence. C'est alors que le chef de poste ordonne une fouille immédiate de leur véhicule 4X4, à l'intérieur duquel, une arme de guerre, et non la moindre, un lance-roquette a été découvert. Dans le contrôle de leurs pièces, les éléments en poste ont également découvert, que ces deux éléments ont été démobilisés depuis 2002. Présentement, ils sont en garde à vue au commissariat du premier arrondissement de Yamoussoukro. Leurs auditions se poursuivent. Il convient de noter qu'après la décision du chef de l'Etat d'encaserner tous les éléments FRCI, les 120 éléments officiellement reconnus comme vrais éléments des FRCI, sont rentrés au camp de la Garde Républicaine (GR). Des sources militaires indiquent que des éléments douteux sont entrés dans les zones centre nord et ouest. Depuis quelques jours, aucun véhicule estampillé Guépard n'est en circulation dans la ville. Tous ceux qui portaient des treillis FRCI ne se font plus voir même au niveau de certains services publics où ils assuraient la sécurité. Même ceux postés aux corridors et barrages sur l'axe Yamoussoukro-Oumé ont disparu. Il faut rappeler par ailleurs que contrairement aux autres villes où des éléments se réclamant de FRCI sévissaient, Yamoussoukro n'a pas connu pareille situation.
Jacquelin Mintoh.

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