La présidente de la Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire, Victorine Wodié s'apprête à céder son fauteuil. Elle a fait l'annonce hier, au cours de son discours de clôture de la quinzaine des droits de l'homme, organisée par son institution, du 10 au 25 décembre dernier. J'ai un mandat de 5 ans. Le 23 juillet 2012, mon équipe et moi, nous ne serons plus là. Notre mandat expire, a-t-elle affirmé. Avant de souhaiter que l'Etat de Côte d'Ivoire mette les moyens suffisants à la disposition de la Commission chargée de la vulgarisation des droits de l'homme et surtout de la sensibilisation des populations. Selon elle, le CNDHCI est, en effet, un atout pour le pays sur le chemin de son développement et de sa prospérité. Le socle de toute société qui se veut moderne et démocratique est incontestablement le respect des droits de l'homme. La Côte d'Ivoire qui a une avancée en matière de défense des droits de l'homme à travers sa Commission nationale des droits de l'homme, doit mettre les moyens pour l'accomplissement de sa mission. Auquel cas, il faudra la dissoudre, a-t-elle estimé. Car, dira-t-elle, les populations ivoiriennes sont attachées au respect de leurs droits et libertés. C'est pourquoi, la Commission a initié la quinzaine des droits de l'homme, chaque année, pour se rapprocher des Ivoiriens dans le but de les éduquer sur leurs droits. Cependant, cette manifestation à elle seule ne suffit pas pour atteindre l'ensemble de la population. La CNDHCI a ainsi intégré la communication de masse en s'installant sur la toile. Le site internet rénové et le centre de documentation ont, ainsi été lancés hier. Konangui François et Kouassi Kouakou se sont chargés de la présentation des deux instruments de communication qui permettront à la commission de se faire mieux connaître en Côte d'Ivoire, dans le monde et surtout de donner l'occasion aux uns et aux autres, de se former par le biais du centre de documentation.
Lacina Ouattara