mardi 17 janvier 2012 par L'intelligent d'Abidjan

Le 26 septembre 2011, lors de la journée du communicateur qui s'est déroulée à l'Institut des sciences et techniques de la communication (Istc), le ministre de la Communication, Diakité Coty, a eu à faire une promesse. Celle de terminer les travaux de l'amphithéâtre pour donner à cet institut qui constitue une référence dans la sous-région, un visage digne de sa notoriété. Quatre mois après le passage du ministre Diakité Coty, le chantier a repris vie par la reprise des travaux grâce au soutien du Bnetd. Une délégation du ministère de la Communication conduite par Abdoulaye Sangaré, accompagné du directeur général de l'Istc, Alfred Dan Moussa, a effectué une visite le lundi 16 janvier 2012 pour constater la reprise des travaux. Abdoulaye Sangaré a signalé qu'à travers cette visite, le ministre qu'il représente cherche à s'assurer de l'application des engagements qui ont été pris quatre mois plus tôt concernant la reprise de ces travaux. Vu l'avancée des travaux, il a souhaité la finition dans les trois (3) mois à venir afin que l'Istc puisse célébrer ses 20 ans d'existence par l'inauguration de cet amphithéâtre. Le directeur général de l'Istc, Alfred Dan Moussa, a traduit son soulagement de voir l'aboutissement de cette requête qui permettra aux étudiants de quitter la pelouse pour cet amphithéâtre de 560 places. Pour lui, l'amphithéâtre redonnera fière allure à l'institut en attendant la réalisation de ses ambitions pour cette nouvelle année qui constitue le renouvellement des équipements de l'Istc. Une communication a été faite par la suite par le professeur Yacouba Konaté, secrétaire général de la Grande chancellerie autour du thème : ?' A qui profite, en vérité, le mérite des étudiants, des enseignants et du personnel ?''. Le conférencier a montré par des exemples illustratifs les deux faces que revêt le mérite (positif et négatif). Selon lui, on peut avoir du mérite sans avoir de qualité exceptionnelle mais il ne faudrait surtout pas tirer prétexte du pourrissement de l'environnement pour croiser les bras. Selon ses propos, un système corrompu a toujours besoin de personnes de mérite pour pouvoir avancer. Raison pour laquelle il a invité les étudiants, les professeurs et les dirigeants de l'institut, à rechercher un esprit propre et de façon permanente l'excellence.

Larissa G

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