Le tam-tam est l'instrument d'appel, l'instrument de base de la majorité des danses africaines. On le croyait l'apanage des hommes. Que non ! Il existe des danses traditionnelles féminines dont les femmes tiennent la percussion. Cela est peu, mal ou pas connu. C'est donc pour mettre au grand jour ces dames virtuoses du tam-tam que Yao Norbert Etranny initie "Tam-tam de femmes", le festival international de la percussion féminine. "Tam-tam de Femmes" se veut un projet d'identification et de recensement des ensembles artistiques traditionnels féminins comportant une section de percussion exclusivement tenue par des femmes. Ces formations se retrouveront au cours d'un festival de la percussion au cours duquel les différentes troupes feront montre de leur ingéniosité dans le maniement du tam-tam.
L'autre mobile de ce festival est de promouvoir, en vue de mieux le faire connaître et sauvegarder, ce pan peu connu de la culture africaine que constitue la percussion féminine. Bien que destiné à toute l'Afrique et au monde entier, le projet s'adresse d'abord à dix pays d'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo. Mais, pour sa phase expérimentale, seules les troupes ivoiriennes seront concernées.
Au final, cet événement vise à la proclamation d'une Journée mondiale de la percussion féminine. Après le lancement officiel, en novembre dernier, les présélections dans chaque pays se feront de janvier à juin prochain pour la tenue du festival en août 2012.
JAD