mardi 17 janvier 2012 par Nord-Sud

L'ancienne directrice de l'Aicf, remplacée, jeudi, par Epiphane Zoro Bi Ballo, dit ignorer, à ce jour, les raisons d'une telle décision.

Cinq jours après le débarquement de Constance Yaï de la tête de l'Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf), les commentaires vont bon train sur ce limogeage. D'autant plus que la concernée a brillé par son absence à la cérémonie de passation de charges entre son successeur, le juge Zoro Bi Ballo et elle, vendredi dernier. Comment voulez-vous que je sois présente à une cérémonie à laquelle je n'ai pas été conviée? Pour être présente à une cérémonie, il faut être informée. Je ne l'étais pas! , répond-t-elle. Même si elle paraît bien encaisser le coup, il n'en demeure pas moins que Cons­tance Yaï accepte assez difficilement la réalité. Pour le moment en tout cas, je ne peux pas me prononcer, car c'est un moment difficile pour moi. Je ne me reproche rien. Et, je ne sais pas ce qu'on me reproche non plus. Mais, je ne veux pas de polémique. Au moment opportun, je me prononcerai. Pour l'instant, je m'abstiens de tout commentaire, a-t-elle déclaré. Ce n'est cependant pas l'avis du ministère de la Culture. Selon une source, la décision du ministre Maurice Bandaman n'a pas été prise sans raison. Elle fait la grosse tête. Elle ne vient jamais aux réunions convoquées par le ministre. Mais, nous ne voulons pas de polémiques'', a insisté la source. Nommée au lendemain de la crise post-électorale, Cons­tance Yaï n'aura passé que 6 mois à la tête de l'agence.


M.G (stagiaire)

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