Le fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN) a organisé le vendredi 11 février dernier à son siège, à Marcory zone 4C, sa traditionnelle cérémonie de remise de chèques à ses épargnants, des policiers admis à faire valoir leurs droits à la retraite. En présence du ministre de l'intérieur, Hamed Bakayoko, plus de 700 millions f.cfa ont été distribués à 324 policiers. Et les sept meilleurs épargnants avec à leur tête le contrôleur général Gaoussou Ouattara, précédemment inspecteur général des services de police qui a épargné 29 millions 536 mille f.cfa au titre du plan épargne plus et 850 mille F.cfa au titre de l'entraide de fin de carrière, ont été distingués. Vous avez bien géré.
Vous êtes de bons gestionnaires. Et merci pour votre soutien aux blessés de la police.'' a salué le directeur général de la police nationale, l'inspecteur général Brédou M'bia qui s'est réjoui de l'organisation régulière des assemblées générales des délégués du FPPN qui ont reconduit à chaque fois leur confiance en l'actuel directeur général, le commissaire divisionnaire major, Krouma Mamadou et le président du conseil d'administration, le contrôleur général Yao Kouassi. Au nom des bénéficiaires, le contrôleur général Gaoussou Ouattara a exprimé sa gratitude aux responsables du FPPN pour avoir honoré leurs engagements financiers malgré la destruction du siège, des archives et des véhicules du FPPN lors de la crise post-électorale. Il a exhorté les policiers en activité à avoir le goût de l'épargne et à ne pas passer leur temps de bureaux en bureaux pour dénigrer le FPPN.
Tuez-en vous les préjugés contre le fonds de prévoyance de la police et que les chefs de services entreprennent des campagnes de sensibilisation.'' a indiqué le contrôleur général Gaoussou Ouattara. Le commissaire divisionnaire major Krouma Mamadou a, pour sa part, réitéré l'engagement de la direction générale du FPPN à poursuivre le combat pour la dignité du policier en honorant toutes les prestations. Il a souhaité même que son institution soit associée aux visites médicales des recrues de la police pour détecter tôt les pathologies qu'elles ont. Le DG du FPPN a toutefois stigmatisé les dettes de l'Etat au titre des cotisations non reversées et des frais des soins des policiers blessés qui grèvent le budget du FPPN.
Didier Kei