Nous avons passé la journée avec la population. Tout le monde a regretté ce qui s'est passée. Mais, tout le monde a aussi fait le constat des manquements liés à des séquestrations des militaires et du chef. C'était une situation intolérable. Nous avons noté le fait que des individus veulent se rendre justice. Ce que nous avons déploré. Nous profitons de l'occasion pour dire que l'Etat de droit doit être respecté par tous. Les Institutions et les personnes qui les incarnent depuis le sommet jusqu'à la base. Nous avons aussi invité les communautés à faire la paix définitivement. Nous avons demandé au préfet de mettre en place un dispositif local pour régler ce genre de conflit. Enfin, nous avons demandé à ce qu'une enquête soit ouverte. Elle sera ouverte pour sanctionner et de la façon la plus ferme, ceux qui ont séquestré les militaires et aussi le chef. Pour le reste, nous invitons les populations à garder le calme. Nous veillerons à ce que cela soit. A l'heure où je vous parle, le dispositif de la gendarmerie est déjà renforcé. Le dispositif des FRCI l'est également. A partir de Daoukro et de Dimbokro, les renforts sont arrivés. Nous avons aussi l'ONUCI qui est là. Et les perquisitions ont déjà commencé au niveau de la gendarmerie. Nous allons maintenir ce dispositif jusqu'à ce que les velléités cessent. Les FRCI ne quitteront pas à Arrah. Nous avons un plan national d'en casernement. C'est ce plan que nous respectons.
TL