mercredi 15 fevrier 2012 par Nord-Sud

Le chef de l'Etat a annoncé sur TF1 sa candidature à la présidentielle. Ne pas briguer un second mandat reviendrait à un abandon de poste face à la crise, a-t-il déclaré.

Fin de suspense. Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle. Cela ne faisait aucun doute, mais c'est désormais officiel et cela donne, de fait, le véritable coup d'envoi de la campagne présidentielle: Nicolas Sarkozy est candidat à sa succession. Quelques heures après avoir créé, pour la campagne, son propre compte Twitter, le chef de l'Etat sortant l'a annoncé, hier soir au 20 Heures de TF1. Peut-on imaginer le capitaine du navire renoncer en pleine tempête ? Ce serait un abandon de poste, a-t-il argué, s'érigeant en candidat de la vérité. Quinze minutes durant, il s'est dit le plus apte à construire une France forte -ce qui devrait être son slogan de campagne -pour protéger les Français dans un monde en crise. Si la France est forte, ils seront protégés. Si la France est faible, ils seront exposés, a-t-il martelé, louant son énergie, sa force, ses convictions. Le locataire de l'Elysée estime que seules des réformes fortes peuvent sauver le modèle social français. Recourir au référendum étant, a-t-il insisté, un moyen d'éviter les blocages et de redonner la parole au peuple français. Peuple. Le terme devrait revenir comme un leitmotiv pendant sa campagne et ce dès son premier déplacement, jeudi à Annecy. Ce sera le fil rouge, dit-on à l'UMP. Car toute la stratégie de Nicolas Sarkozy est d'apparaître au final comme le candidat du peuple et du changement face à un François Hollande ramené par lui au rang de candidat du système, des élites, du conservatisme.

Bakayoko Youssouf avec lesechos.fr

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