mercredi 15 fevrier 2012 par Nord-Sud

Le Secrétariat national à la gouvernance et aux renforcements des capacités affûte ses armes pour s'attaquer, bientôt, à la corruption qui gangrène les services administratifs. Pour l'instant, il ne s'agit que d'un travail en amont. Méité Sindou, le secrétaire national de cette prestigieuse institution, tient un atelier, aujourd'hui, à Grand-Bassam. Les travaux prendront fin, samedi. L'objectif principal est d'actualiser et de finaliser le Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, élaboré en 2010. Crise postélectorale et nouveaux défis obligent. Le plan de 2010 était articulé autour de six axes. Le renforcement du fonctionnement des institutions et la promotion des droits fondamentaux. Il s'agissait également de renforcer la participation et la gestion durable du développement et, surtout, le renforcement de l'efficacité et de la transparence de l'administration publique. A côté de cela, le plan tenait à assurer l'efficacité du processus de décentralisation et promouvoir le développement local. Sans oublier le renforcement de la gouvernance économique et du contrôle ainsi que la promotion de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Avec la crise postélectorale et ses conséquences au niveau de l'administration  et des institutions de la République, il faut tenir compte de  nouveaux défis . Concrètement, il s'agira, au cours des trois jours de travaux, d'examiner et d'analyser les stratégies et actions prioritaires contenues dans le Plan de 2010. Identifier et relever les dysfonctionnements en tenant compte de la crise postélectorale et des orientations nouvelles du gouvernement en matière de gouvernance. L'autre aspect important sera de proposer des reformulations de stratégies et actions prioritaires à mettre en ?uvre sur la période 2012-2014 en vue de corriger les dysfonctionnements identifiés.

Raphaël Tanoh

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