mercredi 15 fevrier 2012 par L'expression

Le secrétaire général par intérim du Fpi, Akoun Laurent, fait face à une grogne des militants, des cadres du parti et de la majorité des journalistes de Notre Voie, le journal officiel du parti. Ce beau monde lui reproche son excès de zèle dans les prises de certaines décisions qui engagent la vie du parti bleu, se gardant trop souvent de consulter les autres dirigeants du parti. Depuis un certain temps, ses camarades de lutte ne cessent de l'interpeller sur ses prises de position et sa gestion du parti, jugée peu satisfaisante. Ce qui lui a valu son effacement en douceur aux grands rendez-vous du parti avec le pouvoir en place. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est la gestion approximative du secrétaire général par intérim, dans ce qu'on peut appeler la ??crise à Notre Voie''. Le jeudi 3 février, Akoun Laurent, en sa qualité de nouveau président du conseil d'administration (Pca) de la refondation SA, société éditrice du quotidien Notre Voie, a pris sur lui de convoquer une réunion secrète du conseil d'administration. Et cela, sans informer les autres dirigeants du parti, ne serait-ce que pour les avertir des nouvelles orientations qu'il compte donner à la société commune. Le bouillant secrétaire général par intérim a ignoré la Directrice générale adjointe, Mme Simone Hué Lou, sortie de la prison de Boundiali et un autre membre du conseil. Les raisons cachées de cette démarche, opérer un passage en douceur pour César Etou, pressenti au poste de Directeur général de la refondation SA en remplacement du député Sokoury Bohui, oublié dans les prisons du Nord. Dans la guerre de succession du député-questeur qui oppose l'ex-rédacteur en chef du journal à la Directrice générale adjointe, désormais interdite de se rendre dans ses bureaux du quotidien depuis sa mise en liberté provisoire, Akoun Laurent semble forcer la machine à écrire du Fpi du côté de César.
Sam-Wakouboué

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