lundi 20 fevrier 2012 par Nord-Sud

Le Front populaire ivoirien a commémoré le 20ième anniversaire des événements du 18 février 1992, le weekend. Son secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, a appelé ses militants à se tenir prêts à affronter le régime Ouattara.


Le secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Akoun, a profité de la cérémonie commémorative du 18 février 1992, organisée, samedi, au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), pour battre le rappel des troupes en vue des batailles futures.  L'impérieux devoir m'incombe de mettre la famille du Fpi en ordre de bataille, dans une dynamique unitaire avec toutes les forces alliées du Cnrd et dans le monde entier pour la reconquête du pouvoir perdu, a-t-il harangué. Pour lui, contrairement à ce que certains pensent, le Fpi est encore debout.  Il n'y a pas longtemps, j'ai vu un individu me dire d'attendre 5 ans. Mais, nous leur répondons que, c'est mal nous connaître. Nous n'allons pas attendre cinq ans pour parler, nous sommes-là et nous n'allons pas leur laisser choisir leurs adversaires, parce que c'est nous qui nous sommes-là , a martelé le dirigeant frontiste. Dans son discours, M. Akoun n'est pas passé par quatre chemins pour pointer du doigt le régime d'Abidjan d'être responsable du décès des cadres du Fpi en exil.   Il y a des hommes et des femmes qui ont décidé de nous tuer. Mais il y a un en particulier (Ouattara) dont la haine est inqualifiable. Gaumont ! Oui Gaumont, que vous jeunes et étudiants connaissez, Gaumont est mort, qu'a-t-il fait ? , s'est-il interrogé sans s'étendre sur le sujet.   Parce que logés au palais, ils croient qu'ils ont triomphé. Mais, c'est mal nous connaître parce qu'ils nous trouveront devant eux. Nous sommes certes tombés, mais nous nous sommes relevés et nous avons soigné nos plaies. Maintenant, ils nous auront en face , a lancé le compagnon de lutte de Laurent Gbagbo. Avant d'appeler les militants à se tenir prêt pour le combat, Laurent Akoun s'est attaqué, sous une autre coupe, au régime d'Alassane Ouattara. Régime qu'il qualifie de dictature et de totalitariste. Parce que, a-t-il justifié, le pouvoir actuel est fondé sur  une idéologie (tribalisme) imposée à tous, une parti unique (Rhdp) contrôlant l'appareil de l'Etat, un appareil policier recourant à la terreur, au mensonge et à la propagande systématique , a expliqué l'orateur sous les ovations des militants. De son avis, toutes ces raisons doivent conduire les militants du Fpi et leurs alliés du Cnrd à affûter leurs  armes .


Ténin Bè Ousmane

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