Avant le procès de confirmation des charges de Gbagbo prévu pour le 18 juin, son parti s'active à le sortir avant cette date. Sur convocation d'Akoun Laurent, secrétaire général intérimaire, le comité central du Fpi s'est réuni en session ordinaire, samedi, au siège du Cnrd, de 11h à 14h, en l'absence de Miaka Oureto dont le retour au pays est prévu aujourd'hui. Des différents points débattus, il ressort que le parti de l'ex-président, Laurent Gbagbo, prépare un grand coup avant le procès de confirmation de charges de son mentor prévu le 18 juin 2012. Faisant l'analyse de la situation politique et sociale en Côte d'Ivoire, le comité central du Fpi a qualifié la période de janvier à juin 2012, de moment très important. Il a engagé depuis le début de l'année une mobilisation et une vigilance accrue qui devront aboutir à la libération de son mentor, détenu à La Haye, au retour paisible des exilés, à l'élargissement de tous les détenus et à la réinstauration de la démocratie. En un mot, le parti du président déchu s'est donné six petits mois pour son retour aux affaires d'Etat. Comment y parviendra-t-il ? Seul le comité central le sait. Analysant l'environnement de l'installation de la commission nationale d'enquête dirigée par le juge Matto née Cissé Loma, pour les refondateurs, il ressort que cette commission n'a aucune crédibilité . En conséquence, le comité central récuse cette commission et demande à tous les militants et à tous les démocrates de s'abstenir de participer à cette mascarade comme dit dans le rapport final.
Chose notable, le comité central du Fpi a noté, avec un simple intérêt, la décision des juges de la Cpi d'enquêter sur la crise ivoirienne couvrant la période allant du 19 septembre 2002 au 28 novembre 2010. Pour certainement se donner les coudées franches avant d'aller aux prochains combats, le comité central a décidé de la convocation d'une convention du parti fin avril 2012. Le thème retenu: Quel Fpi pour la reconquête des droits et libertés démocratiques?
Sam-Wakouboué